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Le Beau Baudelairien

Fiche : Le Beau Baudelairien. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2018  •  Fiche  •  347 Mots (2 Pages)  •  707 Vues

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M FABRICE BOUSTEAU,  directeur de rédaction de Beaux-Arts & Cie

3 carrefour de Weiden – 92130 Issy-les-Moulineaux 
Paris
France
[pic 1]


M ROMAIN CHEREL, artiste Baudelairien

15 rue Clairefontaine – 44220  
Couëron  
France  

Présentation de ma photo représentant le Beau Baudelairien :


Selon moi, cette photo représente la définition du beau selon Baudelaire car elle met en œuvre une araignée, symbole de l’horreur mais la photo reste jolie grâce aux matériaux utilisés et au décor.

D’après Baudelaire le Beau « C’est quelque chose d’ardent et de triste », soit ici une chose qui force l’admiration (le pont, les couleurs de l’araignée, le fleuve qui passe, etc…) en y associant la terreur (les longues pattes de l’araignée, la tête de cette araignée, etc…).

Baudelaire associe aussi « le mystère » a un « caractère[.] du Beau ». Ici l’araignée semble mystérieuse notamment puisqu’elle se balade en pleine journée au milieu d’une foule mais aussi grâce à sa couleur due aux matériaux qui la compose.

Il y a aussi un autre contraste sur cette photo : L’araignée avec sa toile étant associée aux endroits sombres, lugubres, sans personne alors que sur cette photo l’araignée se dresse en pleine journée au milieu de la foule, elle semble même heureuse. Elle resplendit, elle attire tous les regards au milieu de cette foule de gens, tel la Passante dans le célèbre poème « A une passante » de Baudelaire, cependant contrairement à cette dernière l’araignée paraît se déplacer lentement ou ne pas se déplacer.

L’araignée est ici aussi prisonnière de la ville, elle est faite de métal, fixée au sol, et elle a à peine la place de marcher elle nous fait ressentir « l’amertume » d’être prisonnière de cette ville mais elle n’abandonne pas elle reste debout comme brulante d’un « désir de vivre ».

Cette araignée est donc bizarre mais comme dit Baudelaire : « Le Beau est toujours bizarre ».

Dans l’espoir que vous publierez cet article dans votre magazine des Beaux-arts

Je vous remercie du temps que vous m’accordez et vous prie d’agréer, Madame / Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées

Romain CHEREL 1°SD.

[pic 2]

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