Lalbatros commentaire
Commentaire de texte : Lalbatros commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sxraa Sarita • 3 Février 2019 • Commentaire de texte • 2 215 Mots (9 Pages) • 586 Vues
Khalfaouy sara 603
L'albatros :
Commentaire
Le poème se nomme « l'albatros » de Charles Baudelaire, un auteur consideré comme le précurseur du Symbolisme. Le poème fait donc partie de son recueil Les Fleurs du Mal . Le titre qui réunit deux idées opposées
- Les fleurs associées à des Valeurs positives et le mal rend compte d'inspiration contraires que la Poésie de Baudelaire réunit .
Il fait paraître son recueil le 25 juin 1857 .
« L'albatros » semble appartenir davantage à la notion de spleen que celle de l'idéal de part la description méliorative puis pejorative de l 'oiseau.
En quoi l' albatros symbolise t-il la figure du poète d' après Baudelaire ?
Nous étudierons les deux états antithétiques de l' Albatros puis un poéme allégorique et enfin un poéme orphique.
- Les deux états antithétique de l' Albatros
a. L'oiseau dans toute sa splendeur
b. L'Albatros déchu
c. La cruauté des hommes
- Un poème Allégorique
a. Le poète vu par les Hommes
b. L'exil de l'oiseau privé de ses Ailes
c. L'ideal de Baudelaire
- Un poème Orphique
a. Le voyage marin
b. Les figures du poète
c. Un effet d'hypnose
Les deux états antithétiques de l'oiseau dans toute sa plendeur est décrit par
le poète comme « un vaste oiseau des mers ».
Baudelaire utilise des périphrases pour désigner l'Albatros, comme
« vaste oiseau des mers » v.2 « indolents compagnon de voyage »v.3 ;
« roi de l'azur » v.6 qui soulignent leur élégance, leur grâce et leur
Majesté. Ces periphrases montrent que les oiseaux sont en parfaite
harmonie avec leur mileu naturel, et le maitrisent d'une façon quasi
surnaturelle : « ses ailes de géant ».
Une fois que les Albatros sont au sol « déposé sur les planches »
déchu en quelque sorte, ils apparaissent maladroit(s) et « honteux »
On peut donc faire le rapprochement avec un ange déchu, on retrouve
dans le poème quelques comparaisons : « roi de l'Azur » quand ils ont
tout leur pouvoir puis « laissent piteusement leurs grandes ailes
blanche […] trainer à coté d'eux « ils sonts comme des anges qui
auraient été déchus de leurs fonction (utilité) et de leur milieu .
Le poème est construit autour de plusieurs Antithèses qui soulignent la
difference entre la grâce et la Majesté des Albatros dans les airs et leur
état piteux et mediocre sur terre : « gauche et veules » « naguère si
beau » « comique et laid » « voyageur ailé » »roi de l'Azur... »
On peut remarquer aussi que les adjectifs dépréciatifs decrivant les
Albatros fonctionnent par paires « maladroit et douloureux » « comique
et laid » il y a un effet de redondance et d'insistance.
Dans le poème, Baudelaire décrit des hommes d'équipage sadique ;
brutaux et grossiers qui s'en prennent aux Albatros .
Ils ont l'air d'être plusieurs un groupes d'hommes « les
hommes » « l'équipage », ces pluriels collectifs Symbolisent la société
des hommes dont se sentent exclus les poètes Symbolistes.
Leur amusement sadique décrit dés le premier vers « souvent pour
s'amuser » c'est un procédé de mise en relief du début de vers.
Leur cruauté est soulignée par Baudelaire dés le premier vers pour
mettre l'accent sur la brutalité de leur capture tout de suite apres le
verbe prendre « prennent des Albatros ».
Les hommes ne sont décrits que par leur gestes cruels « prennent »
« agace » « mime »...c'est une domination qui est décrite seulement par
des verbes d'actions.
Ce qui laisse penser que les hommes pensent et agissent aussi comme
cela avec les poètes ce qui nous ramène vers une idée d'un poème
Allégorique.
Le poète se décrit comme l'oiseau dans toute sa splendeur quand il est seul
dans l'Azur puis, parmi les hommes il est incapable de créer, rejeté par
la societé il est « moqué » « humilié »...
Les adjectifs dépréciatifs qualifiant l'oiseau accentue aussi le point de
vue des hommes envers le poete.
Ils le trouvent « laid » « comique ».Quant à lui, il se sent superieur aux
hommes, physiquement et mentalement « exilé sur le sol au milieu des
huées » .
L'exil de l'oiseau privé de ses ailes rejoint l'idée de l'Albatros déchu.
Il est éxilé de son monde aérien, de liberté... mais lorsqu'il se pose il
...