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La vie profonde commentaire

Commentaire d'oeuvre : La vie profonde commentaire. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  862 Mots (4 Pages)  •  11 440 Vues

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La poésie est un genre littéraire qui privilégie l'expressivité de la forme, les mots disant plus qu'eux-mêmes par leur choix et leur agencement. C’est un art dans lequel le lyrisme passionné de la comtesse Anna-Élisabeth de Noailles s’exalte. En effet, La vie profonde, une oeuvre tirée de la première des six parties de son recueil Le coeur innombrable écrit en 1901, est un poème ou elle fait un éloge et développe d'une manière très personnelle le grand thème de la nature. Une grande importance est donné a cette nature. Mais dans quel but la met-elle en lien avec les hommes ? Dans un premier temps nous verrons quels sont les bienfaits qu’apportent la nature pour ensuite analyser ses rapports a l’être humain.

Ce poème plein de douceur inspirant le printemps est révélateur d’une nature apaisante favorisant les aspects positifs de la vie. Peut on en venir à la conclusion que la nature a des bienfaits ?

La nature a toujours était synonyme de havre de paix que ce soit par son aspect physique inspirant la joie et le bien-être ou par son symbole de créateur de toute vie. On imagine difficilement par cette description une nature faisant autre chose que le bien. Au vers 5, on associe le champ lexical de la nature à celui de l’homme « vivre avoir les rayons du soleil sur la face ». En effet vivre est par définition positif donc si l’on joint des rayons de soleil symbolisant la nature à la face représentant l’homme, elle ne peut qu’être bénéfique à celui-ci. Elle profite à la vie.

Après avoir complimenté la nature en la gratifiant nous pouvons pousser ces louanges encore plus loin grâce à des exemples concrets s’appliquant à des sensations un peu plus objectives que des rayons de soleil. Effectivement, au vers 6 «  gouter chaudement la joie et la douleur » nous avons une métonymie où la nature est a l’origine d’émotions, elle nous procure des gouts initiateurs de sentiments tels que la joie et la douleur. Nous avons ainsi une nature permettant des ressentis indispensables à une vie méritant d’être vécu c’est a dire donnant lieu au bonheur.

Tous ces bénéfices n’auraient pas de sens si rien n’en tirait profit. En effet ils s’appliquent a la vie donc a l’homme. Nous en venons logiquement a nous poser la question ; y a t-il une liaison entre nature et être humain ?

L’oeuvre les met constamment en comparaison sans jamais révéler réellement la raison. Est-ce pour une remise en question afin que l’un serve d’exemple pour l’autre ou est-ce plus complexe et basé sur un sens plus profond ?

Argument : Pour que l’auteure puisse faire autant de comparaison, il impératif que des points communs soient présents.

Relevé : Quand elle nous dit vers 6 «  boire le sel ardent des embruns et des pleurs », il est évident qu’elle fait une métaphore en référence a la ressemblance entre l'apparence des gouttes et leurs gout salé sans jamais nous dire qu’ils sont semblables. Interprétation : Il y a donc un lien entre homme et nature mais qui n’est toujours pas clairement défini. L’intention poétique est de percevoir dans le monde ce que nous avons en commun.

Argument : Étant liés, il ne semble pas improbable qu’il y ait une connexion entre ce que ressent l’homme

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