Commentaire Eugène Guillevic, "la Vie Augmente"
Rapports de Stage : Commentaire Eugène Guillevic, "la Vie Augmente". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mimiblob • 8 Avril 2013 • 1 138 Mots (5 Pages) • 3 782 Vues
Dans un contexte de croissance économique, Eugène Guillevic, poète d’un lyrisme concis qui s’applique à « tout rendre concret, palpable », écrit le recueil Gagner qu’il publie en 1949. Le poème étudié dans ce commentaire en est le 2ème : La vie augmente, un poème qui à première vue est d’une apparente simplicité mais qui après lecture laisse place à la critique d’une société, un message réel s’adressant à la population. Nous répondrons à la question suivante : Par quels moyens Eugène Guillevic arrive-t-il à délivrer son message à travers ce poème ? Pour cela nous parlerons tout d’abord du message que veut dénoncer l’auteur puis de la façon instruisante et plaisante utilisée pour passer le message plus facilement au lecteur.
Le titre « la vie augmente » possède un certain sens devant être analyser de façon minutieuse et pédagogique. Celui-ci, très court mais donnant le thème du poème immédiatement, donne une explication à ce que pourrait être la grandeur de la vie. Oubliant la douceur du poème et regardant le poème avec un œil plus réaliste nous pouvons comprendre la critique d’Eugène Guillevic. Il dénonce cette vie qui devient de plus en plus chère, qui possède un plus gros coût. Les mots « augmenter » et « difficile » ont une connotation peu poétique. Ils peuvent être considérés comme des termes économique, peut appropriés dans un poème. Néanmoins leur présence peut démontrer une folie des grandeurs, une impression que le monde vit dans une société qui quand elle n’a plus d’argent, dépense plus. L’auteur dénonce donc tout simplement l’excès de la vie moderne et lutte grâce à celui-ci, et par son statut de poète, avec ce poème.
Dans ce poème, Eugène Guillevic réussit à nous faire ressentir, nous faire passer tout l’intensité avec laquelle il critique cette société. Cette impression de révolte, d’investissement et d’énergie se fait principalement grâce à de nombreux procédés et la profusion de figures de style. En premier lieu il utilise le contre rejet comme avec : « Ce n’est pas / Que le corps » ce qui va briser la régularité du rythme du vers et ainsi faire ressortir une émotion particulière. Il y a également de nombreux enjambements comme par exemple avec : « Voyager / Dans la moindre ». Ce dernier donne le même effet qu’un contre rejet. De plus il y a la répétition incessante de « que » à presque chaque début de distiques. Le but premier de celle-ci est d’arrêter l’attention du lecteur mais le martèlement produit par cette anaphore donne également du rythme, de l’énergie aux propos et ici marque l’investissement à faire comprendre le message tout en s’appuyant sur des images et des exemples simple.
Après avoir étudié les procédés marquant l’insistance et la forte intensité du poème, intéressons-nous maintenant aux procédés parvenant à rendre le poème plaisant. Tout d’abord il y a les métaphores et les images qui interviennent tout au long du poème comme par exemple avec : « le corps des femmes / devient plus vaste, que les arbres ». C’est une façon de dire que les femmes ne grandissent pas que physiquement. Ensuite il y a la notion de « voyager », pour montrer ici que l’on peut faire des choses grandiose. Cette notion est associée aux « fleurs », infime organisme vivant souvent relié au thème de l’amour. En effet, cette association peu fréquente, peut avoir le rôle d’oxymore et ainsi d’avantage renforcer
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