La princesse de Clève, Mme De la Fayette
Fiche de lecture : La princesse de Clève, Mme De la Fayette. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar inesmaani • 5 Janvier 2020 • Fiche de lecture • 1 097 Mots (5 Pages) • 1 320 Vues
Fiche : La princesse de Clève, Mme De la Fayette.
Contexte historique :
Il s’agit d’un texte publié en 1678. C’est un roman historique qui se passe dans les années 1558 à la cour de Henzy II (la cour des valois). Le roi de cette époque est Francois Ier, son père est introducteur de la Renaissance en France, il est tourné vers les arts, la littérature : le raffinement., la culture. Le roi est marié à Catherine de Médicis (famille italienne) donc l’introduction à la renaissance est perpétué par cette reine. Ils ont plusieurs enfants, dont 3 qui ont le potentiel d’être roi (Charles IX, Francois II, Henry III). Henry III va prendre le pouvoir et son fils Henry Iv dcreara la dynastie des bourbons.
La princesse de Clève utilise un contexte réel avec des personnages fictifs (intrique), ce qui permet au roman d’être original pour l’époque.
Guerre de religion (extreme barbarie) : protestant/catholique, sorte de guerre civil.
Genre romanesque, roman courtois (met en scene un chevalier qui va partir en quete, dedié a une femme, amour platonique, la femme est mise sur un piédestale, amour où la femme « dicte sa loi »
Tout cela va à l’encontre des romans normaux. XVIIe => le roman se développe sous l’influence des salons littéraires, le plus connu étant celui de Mme de Rambouillet et Mme de Scudery.
Salon littéraire → soirée de rencontre où l’on se distrait de façon littéraire, diffusion des œuvres/artistes (ex : LF)
Mvt précieux (rapport policé, respect mutuel) se développe dans ses salons avec la créations de roman courtois. Il s’agit d’un mouvement précurseur au féminisme→ volonté d’accordé ne place aux femmes. Le mouvement précieux est donc une sorte de transition entre le mouvement baroque et classicisme.
La princesse de Clève a été publié de façon anonyme. MDLF appartient à l’élite aristochratique et avait peur que son statut de femme soit un frein à son livre qui a connu un grand succès.
Il s’agit d’un roman court encré dans la réalité historique avec une intrigue resseré (on reste sur le personnage principal), analyse psychologique du personnage (dilemme). Tout ceci fait l’archétype du roman moderne.
Résumé de l’oeuvre :
L’héroïne de ce roman est une jeune femme d’une grande beauté, élevée dans la rigueur et la vertu : Melle de Chartres.
Peu après son entrée à la Cour d’Henry II, elle épouse le Prince de Clèves, un homme très épris d’elle, qu’elle estime mais dont elle n’est pas amoureuse. Peu de temps après son mariage, la Princesse de Clèves rencontre au cours d’un bal un homme dont elle va tomber éperdument amoureuse : le duc de Nemours. La passion entre la Princesse de Clèves et le duc de Nemours est violente et immédiatement partagée.
Le duc de Nemours tente de revoir la Princesse, mais celle-ci lutte contre la passion qui la dévore. Pour ne pas y céder et rester digne de son mari, la Princesse de Clèves décide de se retirer dans sa maison de Coulommiers.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu’elle éprouve pour un autre homme.
Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Ébranlée par la mort de son mari, la Princesse de Clèves refuse de vivre son amour avec le duc de Nemours et se retire dans un couvent jusqu’à la fin de ses jours.
Les themes importants de la princesse de Clève :
La cour : un monde d’illusion où les apparences sont trompeuses.
Madame de Chartres dit à sa fille à propos de la Cour : « Si vous jugez sur les apparences en ce lieu-cy, vous serez souvent trompée : ce qui paraît n’est presque jamais la vérité. ».
A travers cette recommandation, on comprend que la Cour est un monde où règnent l’apparence, la beauté mais aussi la complexité, le double jeu et la dissimulation.
La Cour est donc l’espace anti-religieux par excellence. La Princesse de Clèves essaie tout au long du roman de s’en extirper, mais sans succès, soit à cause de son mari, soit à cause de ses obligations sociales.
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