La musique avant toute chose
Commentaire de texte : La musique avant toute chose. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Nathan Bonastre • 9 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 579 Mots (7 Pages) • 1 317 Vues
BTS
Français - Culture Générale
I/ Première partie : Synthèse
“La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée”
Platon
Cette citation de Platon s’inscrit parfaitement dans le thème actuel qui est “De la musique avant toute chose ?”, thème extrait du poème Art Poétique écrit par Paul Verlaine en 1884
Le corpus proposé à l’étude est constitué de trois textes. Le premier a été écrit en 1990 par Célestin Deliège et s’intitule Dans le dédale du “tour de force”. Dans ce texte, l’auteur s’interroge sur le travail et le ressenti qu’apporte la musique à ceux qui la produise ou l’écoute. Le second est un extrait d’un essai publié en 1854 par Eduard Hanslick s’intitulant Du beau dans la musique : essai de réforme de l’esthétique musicale. Dans ce texte, l’auteur nous fait part de sa position plus “érudite” vis-à-vis de la compréhension de la musique. Enfin, le dernier extrait a été écrit en 2016 par Carl Wilson. Il explique dans son écrit intitulé Let’s talk about love – Pourquoi les autres ont-ils si mauvais goût ? Que pour lui certains interprètes ne méritent pas l’adulation qu’ils reçoivent aujourd’hui.
Nous allons nous demander dans ce devoir, par quels moyens les artistes arrivent à retranscrire des sentiments qui feront aimer ou non leur musique à travers un art musical ou poétique ?
Nous verrons ainsi dans un premier temps les différences dans les attentes que semblent avoir chaque auteur, puis dans un second temps nous ferons ainsi le lien avec les conséquences que cela implique vis-à-vis de la musique.
Nous allons donc commencer par étudier les différences d’opinion parmi les trois auteurs.
Dans le premier texte, au fil de la lecture on s’aperçoit que l’auteur pense que faire ressentir des choses à travers la musique, c’est avant tout un travail d’équipe. D’abord l’interprète, comme il le souligne lignes 4 à 6, doit tout d’abord trouver le moyen de pratiquer son art de façon fluide et agréable, de façon à obtenir un rendu agréable, que le chef d’orchestre que Deliège appelle le “Maître de cérémonie” guidera à travers le rythme et les encouragements qu’il donnera à ses pairs, qui transformeront encore un peu la musique de départ. Enfin, c’est au public qui se doit d’ouvrir son esprit pour accueillir la musique, d’en ressentir les effets, la musicalité et les sentiments que la représentation apporte.
Dans le second extrait, Eduard Hanslick nous fait part de son avis, qui se rapproche plus d’un point de vue scientifique, en se disant simplement que la musique se doit d’être écouté par des érudits, qui sauront faire le lien entre certaines musicalités et des évènements passés, des sentiments ou autres références. C’est ce qu’il appelle au début du texte la “seule vraie manière d'écouter, la seule artistique”. Dans sa théorie il oppose les personnes capables de penser et réfléchir, et le “sauvage” qui ne se contentera que de sentiments. Dans la fin du premier paragraphe, il fait l’apologie de sa théorie, et en apporte tous les bienfaits. Il conclura l’extrait de ce texte en disant que sa méthode permettait d’être emporté au fil de la musique pendant tout le long du morceau, alors que les personnes n’appliquant pas ce qu’il assimile à un travail se doivent d’être très attentif à certains moments seulement, en attendant les quelques passages musicaux qui les feront vibrer.
Le dernier extrait écrit par Carl Wilson fait une entière critique de la musique de Céline Dion, et la totalité de l’extrait se résume à ça. Il débute son texte en présentant sa propre situation, et en vient à expliquer le lien qu’il a avec Céline Dion, ou sa musique tout du moins. Étant critique musical encourageant tous les artistes expérimentaux qui s’essayaient à de choses nouvelles, il en vient à parler de son aversion pour les chansons de Céline Dion, avec des “mélodies faciles” et tout un tas de remarques péjoratives. Il explique qu’au Québec, elle est très impopulaire de son avis, et serait source de moqueries et amusements. Il continue tout le long de son texte à trouver des exemples, en passant par le Film Titanic, jusqu’au témoignages de plusieurs personnes aux paroles dures. Il finit même cet extrait en détaillant l’épisode d’une série télévisée où il fait le lien entre un “démon” et Céline Dion.
On peut donc s’apercevoir que ces trois auteurs ont un avis bien différent sur les attentes qu’ils ont vis-à-vis de la musique, de la façon de l’apprécier et de l’assimiler.
Nous avons donc démontré dans ce devoir que les auteurs avaient des attentes totalement différentes. Certains plus romantiques que d’autres, ou d’autres encore qui préfèreront des accords moins “fluets”, au final chacun de ses auteurs peut avoir raison, parce
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