La mort du roi Tsongor, Laurent GAUDE

La mort du roi Tsongor, Laurent GAUDE : La mort de Liboko chapitre IV

Intro : ●XXIè siècle → Laurent GAUDE n'appartient à aucun mouvement littéraire car pas

              assez de recul par rapport à ses écrits pour l'associer à un mouvement littéraire.

            ●Laurent Gaudé né en 1972 : romancier et dramaturge français contemporain. Après

              des études de lettres et 2 mémoires sur le thème du conflit dans la dramaturgie

              moderne, il se lance dans l'écriture. Il obtient le prix Goncourt pour «Le soleil de

              Scorta» en 2004. Deux ans avant, son roman «La mort du roi Tsongor» était déjà

              cité pour ce même prix et obtint par la suite le pris Goncourt des lycéens en 2002.

            ● «La mort du roi Tsongor» est un roman appartenant au genre de la fiction

                littéraire publié en 2002. Il relate l'histoire d'un roi qui se suicide afin d'éviter une

                guerre qui aura quand même lieue car il ne peux pas choisir ente deux hommes qui

                veulent épouser sa fille.

            ● Nous étudierons ici le chapitre IV. Après la mort du roi Tsongor, ses fils jumeaux se

               déchirent. Durant cet affrontement, on assiste à la mort de Liboko par Orios.

            ● LECTURE + PB + PLAN

I-Description d'une bataille épique et cruelle

1. Les forces en présence

• Deux camps s'affrontent : La troupe de cendrés, contrôlée par Sango Kerim face à la garde spéciale du roi Tsongor, dirigée par Liboko
• Liboko + 1 poignée d'hommes face à une cinquantaine d'hommes → vulnérables, infériorité numérique.
• Les guerriers sont comparés à des monstres sanguinaires, ce qui nourrit le registre épique.
• Ils semblent n'avoir aucune crainte de mort et sont animés d'une « fureur »L20&34. Bcp de comparaisons pour les décrire : « ogre »L5 et « géant »L8 → Les cendrés ont une volonté de « manger » leurs ennemis.
• Orios : Déshumanisation « un puissant grognement ». L'étude de son nom est éclairante sur le personnage : Orios est un chasseur géant de la mythologie grecque, réputé pour sa beauté et sa violence.

1. Les lieux

• Progression des Cendrés dans Massaba
• La prise de la porte de la Chouette par les Cendrés L5 est symbolique du reste de la ville : si elle cède, tout le système de défense risque de s'effondrer.
• Passage de la muraille L8 + PS donc actions rapides, puissance, CL violence.
• A partir de L9 on est dans Massaba + panique générale « de maison en maison »
• La place de la Lune est prise L14 → lieu de combat, place métaphorique ; progression dans l'avancée des Cendrés. Impression que rien ne leur résiste.
• Retour dans le passé et description de cette place avant : imparfait de description + registre lyrique, passé positif + CL bonheur → mélancolie. L'ambiance était apaisée, notion de sérénité, de bien-être → transformation par rapport à maintenant. L15/16

1. La bataille

• Description d'une bataille crue : Registre tragique et pathétique + CL bataille présent par le biais des sensations auditives L1/L2/L2/L3/L3.
• Notion de sauvagerie, de barbarie avec les v. d'action + PS L5 → violence et détermination.
• Actions des hommes mises en valeur par la structure des phrases : phrases pas correctement construites, elles sont composées uniquement de subordonnées complétives « que les cendrés avançaient », « qu'il tuaient tout »L10 → donne de l'importance à ce que font les hommes : ils tuent.

II- Liboko, un héros tragique

1. Défenseur de sa cité 

• Importance de Liboko L11 : « jeune » → vaillant, courageux + PS donc pas de réflexion avant d'agir.
• Il tue sans pitié L13. L17 à 19 → rien ni personne ne semble lui résister : verbes d'actions + énumération de ses actions d'horreur L18/19 + « sa » « son »L18→ notion d'appartenance, de devoir, doit protéger, il est investi.
• Liboko comparé à un « démon »L16 comme si il n'était plus lui-même.  
• Mise en valeur des actions de Liboko face aux lignes ennemies donc + fort que les autres → puissance, force L20, pb de syntaxe car phrase coupée.
• Impression que c'est un super-héros aux pouvoirs surhumains. Il est vu positivement.

1. La rencontre

• Entre Sango Kerim et Liboko.
• A partir de « soudain »L21 → rupture, élément perturbateur, arrêt sur image, problème dans l'élan de Liboko.
• Suspense car on ne sait pas quel homme est à ses pieds « un homme », mais important car il fait arrêter Liboko dans son combat.
• Tension tragique de la scène : construction phrases L22 → supériorité de Liboko et vulnérabilité de l'homme.
• Dilemme entre les sentiments et la notion de devoir : registre tragique « mais » conjonction de coordination. Les sentiments l'emportent.
• Phrases laconiques nominales L23 → importance de la scène/ tension. Le jeu des regards est important, les verbes de perception visuelle sont multiples L23/24
• Duel Sango Kerim/Liboko L24/25 → évocation des sentiments « ami », « sourit »

1. La mort de Liboko

• Par Orios qui rentre en scène L26 « c'est alors » → rupture, bouleversement + PS + verbes d'actions → retour à la guerre/ aux massacres.
• La mort de Liboko est cruelle : métaphore hyperbolique »son visage était un cratère de chair » L31. Registre tragique + phrases courtes pour décrire la mort de Liboko.
• Causée par son humanité mais tout de suite atténuée avec l'euphémisme « la vie, déjà, l'avait quitté »L29
• Tristesse de Sango Kerim : posture et gestuelle L30 + registre pathétique.
• L30 → énumération d'actions qui révèle que SK renonce à la guerre, qu'il abandonne → révèle la force des sentiments de SK envers Liboko.
• Devoir de sa garde spéciale, de son groupe d'homme : L34→fin. Notion d'appartenance « leur chef »L36

Conclusion : Dans ce passage, Laurent GAUDE s'est inspiré de scènes de bataille des récits  

                      antiques. Le lecteur assiste à l'engagement guerrier dans toute sa violence et partage

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