La méditation sur le rocher - Le Rouge et le Noir STENDHAL
Fiche de lecture : La méditation sur le rocher - Le Rouge et le Noir STENDHAL. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar warzazat321 • 19 Mai 2020 • Fiche de lecture • 1 475 Mots (6 Pages) • 1 470 Vues
CONCLUSION SUR LA PBQ
Dans ce cadre d’une nature à l’état sauvage caractéristique du romantique l’auteur nous emmène dans les profondeurs de la pensée de Julien. Cette concession dans les flux de la pensée de Julien est une particularité de Stendhal qui nous plonge dans la psychologie de ses personnages. L’ascension a travers la nature symbolique et originel qui se termine par une méditation sur un rocher, entraine une exaltation de la part de Julien qui place ses objectifs au plus haut. Comme de nombreux autre de son époque, il aspire au même destin que Napoléon : une élévation sociale vertigineuse. Enfin l’hubris de vouloir toucher au divin appelle une nemesis est annonce le ton de la fin du roman.
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NOTES GRAMMAIRE
L.38 : « son » pronom possessif appliqué au rocher-> il domine désormais la nature
L.42 : « aperçu par lui » forme passive point de vue et âme quitte son corps
INTRO
Le XIXème siècle est traversé par trois grands courants littéraire, le ROMANTISME, LE REALISME ET LE SYMBOLISME. C’est dernier on donné naissance à trois conception de l’art et correspondent à « une vue originale sur l ‘homme et sur le monde ». Ces courants se sont approximativement succédés mais en réalité, ils s’entremêlent et se rencontre. Comme nous le montre Henri Bayle plus connu sous le nom de Stendhal a brillamment allié le romantisme au réalisme dans son Oeuvre. De plus Le XIXème siècle est marqué par l’héritage napoléonien. En effet en plus de ses conquêtes, Napoléon, par son accès au pouvoir malgré son rang social, incarne pour toute une génération, l’ascension sociale au mérite et pas par le sang. Cette génération postnapoléonienne que l’on appelle « le mal du siècle » est donc berné par l’idéal républicain et rêve de s’élever socialement aux mérites. C’est le cas de Julien Sorel, personnage principale du roman Le Rouge Et Le Noir de Stendhal. Dans cette scène, Julien s’élève géographiquement mais ses aspirations s’élève également on comprend qu’il aspire à un avenir aussi brillant que son idole, Napoléon Bonaparte.
Ce texte se décompose en deux mouvements, eux même séquencés en différents temps. Le premier mouvement traite de l’ascension géographique de Julien qui apparait comme étant une sorte de quête spirituelle. Le second mouvement correspond au moment de pause ou le personnage, en position de surplomb par rapport au panorama, médite.
LECTURE
Au cours de cette explication linéaire, nous verrons comment Stendhal,
Dans un cadre romantique aborde la question de l’élévation sociale qui est, elle, réel à l’époque?
A/ 1er MOUVEMENT : L’ascension
- L.1 : « s’échappa rapidement », « monta » -> rapidité narrative + densité de récit
« les grands bois » -> thème de la nature sauvage, créatrice et originel
- L.2 : « de Vergy à Verrières » -> éléments spatiaux et topographiques
- L.2/3 : « il ne voulait pas arriver de sitôt chez M. Chélan » -> (pdv interne) veux prendre son temps, pose qui appelle a la méditation
- L.4 : « Loin de désirer... hypocrisie » -> Julien est arriviste et joue l’attachement dans le but d’élévation sociale + « voir clair dans son âme » -> but de la scène
- L.5 : Donner audience ... agitaient » -> agitation, aigreur sociale annonce la tonalité lyrique + besoin de reconnaissance + métaphore soutient l’hyperbole-> haute estime de lui même
- L.6 : « J’ai gagné la bataille » dd, V d’énonciation dans l’incise, se place en ennemi des de Rénal -> haine de classe
- L.7 : « J’ai donc gagné une bataille » -> répétition car flux interne (discours intérieur écho) + Hubris pseudo épique grandiloquent+ dérèglement de la perception + voc militaire, se voit en stratège -> exaltation
- L.8 /9 : « Ces mots lui peignait en beau toute sa position et rendit à son âme quelque tranquillité » -> vision sublimée de lui mm, position social importante posture met en exergue la bataille -> interprétation confortée par la tournure des évènements.
- L.10/11: « Me voila avec 50 francs d’appointements par mois »-> bassement matériel, « il faut... Mais de quoi » -> M. de R de veut pas s’exposer à des rumeurs donc aplani les choses avec de l’argent.
- L.12 : « méditation »-> apaisement de Julien, voix narratoriale reprend le discours indirect libre en écho
- L.13/14: « homme heureux et puissant » -> périphrase pour M. de R omnipotence de M de Rénal nourrit sa colère sa peur soudaine le conforte dans son estime, introspection
- L.14/15 : « Il fut presque sensible... marchait » -> Julien est fixe sur ses pensées, ne fait pas attention, la méditation accompagne sa marche, la nature pénètre l’âme du personnage (symbiose)
- L.16/17 : « D’énorme quartiers de roches ...montagne. » -> fracas de roches, forces primitives avec une temporalité propre, Champs lexical de la hauteur, de l’élévation : « énormes », « grands hêtres » « s’élevaient », « haut »
- L.18 /19: nature temple comme chez Baudelaire « l’ombre donnait une fraicheur délicieuse » -> comme dans une église, métaphore du lieu saint +Jeu entre « l’ombre » et « les rayons du soleil » opposition
- L.20: Julien poursuit son ascension,
- L.21/23 : « étroit sentier » -> métaphore du cheminement vers dieu « gardien des chèvres » périphrase pour berger, métaphore d’un lieu symbolique
B/ 2ème MOUVEMENT :
- L.24 : « debout sur un roc immense » -> idée de promontoire, limite du monde « loin des hommes » proximité avec le divin, on y trouve sa pensée-> symbolique
- L.25/26 : « peignait « -> représentation de Julien, sa vision de lui même parallélisme/ glissement entre « position physique » et « position... moral » révèle ses aspirations hautes et son ambition sans limite -> hubris se sent supérieur moralement grâce a sa position dominante géographiquement
- L.26/27 : champ lexical de la t: « communiqua » -> communion, harmonie avec la nature, « élevées », « sérénité », « joie », « âme »-> lecture de son âme
- L.28/29 : « Le Maire de Verrières » périphrase pour M. de Rénal + « a ses yeux » pdv interne, balancement « tout les riches » et « tout les insolents »-> effet de martèlement + hyperbole « de la terre » -> haine profonde
- L.30 : « La haine qui venait l’agiter... de personnel. » -> en dit sur sa personnalité bouillonnante, fougueuse, hargneuse et impulsive. s‘oppose a la joie ressentie L.27
- L.31/32 : tjr dans le flux de pensée, « Si il eu cessé... oublié » orgueil parle, « ses chiens » -> symbole de puissance, et « toute sa famille » périphrase pour madame de Rénal -> comédie de l’amour hypocrite
- L.33/34 : glissement au discours indirect libre + « Quoi ! plus de cinquante écus par an ! » emportement traduit par les phrases exclamatives
- L.34/35 : « un instant... danger » renvoie a la ligne 6
- L.35 : « Voilà deux victoire en deux jours » -> tjr l’esprit militaire, de conquérant renvoie a la bataille gagné ligne 6 il mène une guerre contre les de Rénal représentant la noblesse
- L.36 : « La seconde est sans mérite, il faut en deviner le comment »-> naïveté, ne connais pas les subtilités du monde noble
- L.37 : « à demain les pénibles recherches » fin de l’introspection, le flux de pensée et interrompu et Julien est désormais passif.
- L.38 : 2ème temps de la méditation, « debout sur son grand rocher » position exhaussé, surélevée -> orgueil + « regardait le ciel » il est tourné vers le futur, l’avenir contemple son destin
- L.39 : « les cigales...du rocher » première fois qu’il contemple vraiment la nature
- L.40 : « Quand elle se taisaient tout était silence autour de lui » -> il se laisse pénétrer par la voix de dieu le « silence »
- L.41 : « il voyait a ses pieds vingt lieues de pays » profondeur de champs+ grandeur de la scène pic de l’exaltation
- L.42 : champs lexicale de la grandeur : « grandes roches », « cercles immenses » « puissants » témoigne de la profondeur de la scène et de sa charge symbolique +« aperçu par lui » forme passive, point de vue et âme quitte son corps pour s’élever a la hauteur de l’épervier -> symbole
L.44 : « oeil de Julien suivait machinalement l’oiseau de proie. » cf ligne 42 + périphrase pour napoléon
- L.45/46 : « il enviait cette force, il enviait cet isolement » répétition -> aspiration a devenir comme Napoléon
- L.47 : « C’était la destinée de Napoléon, serait-ce un jour la sienne ? » il se rêve Napoléon, s’assimile à l’empereur -> l’hybris se dépose sur une nemesis
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