La fille du puisatier

Dans la fille du Puisatier certains passages montrent l’univers du travail et de la technique notamment la description de Felipe « Il est vêtu d’un gilet taché d’argile » ou encore « Ses gros souliers sont enduits de boue. » (p11) qui montre la dureté du travail. La réplique de Felipe « Ne vous approchez pas ! ...C’est fini. » (p11-12) et celle page 13 « La troisième mine … elle a cagué » donne des informations sur métier de puisatier, il décrit l’explosion des mines (il sait juger si elles sont  bonnes ou pas) et la trajectoire des pierres. Dans le petit texte de description on retrouve les objets et les outils correspondant au métier de puisatier « pics, pelles, barres à mine, masse de carrier … masse à couble … des musettes de cuir » (p12) le campement montre le travail temporaire du puisatier « Sur quatre piquets plantés dans le sol … leur servent de chaises. » Plus loin dans le texte nous retrouvons un dialogue entre le puisatier et Felipe, dans ce dialogue les travailleurs font des estimations grâce à leur connaissance et leur habitudes « encore deux mètres et nous aurons les pieds mouillés. » Et pour finir dans la réplique du puisatier page 39 montre la complicité des deux collègues de travail, le puisatier emploi le vocabulaire de la matière dans laquelle ils travaillent « Tu connais les pierres, tu connais la poudre, tu sais où il faut faire mine ; et puis tu sais piocher. Je t’ai jamais vu casser le manche d’un pic – et ça, c’est la marque du vrai mineur » Il sait reconnaitre le bon puisatier du mauvais, et comme la complicité Felipe et du puisatier et forte, il est prêt à lui donner ses secrets de savoir-faire des vieux puisatiers.

L’histoire entre des personnages ordinaires peut intéresser le lecteur grâce aux mœurs des personnages provençaux. Par exemple les expressions (l’exagération provençale) « Avec le treuil et la poulie on remonte même les morts »(p13) ou encore « les secrets des vieux puisatiers…. C’était un bohémien qui les lui avait donnés, un soir, sous un pin, au bout d’une colline pointue (Mystérieux) »(p39) « Mais des fois, il y en a deux ou trois folles qui montent à cinquante mètres en l’air… »(p12). Les personnages ordinaires plaisent car ils sont à un niveau social semblable au lecteur.

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