La ferme des animaux, G. Orwell
Commentaire d'oeuvre : La ferme des animaux, G. Orwell. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justine.cva • 17 Octobre 2019 • Commentaire d'oeuvre • 1 590 Mots (7 Pages) • 3 453 Vues
CAVAGNA Justine 1ere7
DM de Français : La ferme des animaux, G.Orwell
George Orwell, de son vrai nom Eric Arthur Blair, est un écrivain, essayiste et journaliste britannique, né en Inde en 1903 et mort a Londres en 1950. C’est un romancier très engagé politiquement, il est contre les régimes totalitaires nazis et soviétiques. Une de ses œuvres les plus connues est La Ferme des Animaux, écrite en 1945, juste après la seconde guerre mondiale. Ce roman est un apologue allégorique et fictif, dans lequel les animaux d’une ferme se révoltent contre le gérant, M. Jones, et contre les hommes en général, puis prennent le pouvoir en mettant en place une dictature avec à leur tête un cochon, Napoléon. Ce roman est une critique des régimes totalitaires et communistes, ainsi que des révolutions, notamment en URSS, qui à l’époque est sous la dictature de Staline et qui a été frappée par 2 grandes révolutions en 1917.
Cette œuvre est à la fois plaisante et amusante, nous verrons cela dans une première partie, mais elle fait également réfléchir, c’est ce que nous étudierons dans une deuxième partie.
Tout d’abord, cette œuvre est plaisante car elle est accessible à tous. En effet, le récit est court et écrit de manière simple, claire et compréhensible. On sait toujours ce que l’auteur veut dire et on comprend très facilement la satire des régimes communistes. De plus, le fait de mettre en scène des animaux à la place d’humains fait que ce livre est plaisant à lire, surtout pour les plus jeunes, et cela rend le roman beaucoup plus amusant. Enfin, les personnages sont très bien décrits, tout comme les actions et les lieux, ce qui rend l’œuvre d’autant plus plaisante « Ce furent d’abord le chien Filou et les deux chiennes qui se nommaient Fleur et Constance. […]Puis deux chevaux de trait, Malabar et Douce, firent leur entrée. ». Ce passage, situé au début du livre à la page 2, nous indique le nom de tous les animaux un par un. S’ensuit juste après une description de chacun d’entre eux « Douce était une superbe matrone entre deux âges […]. Quant à Malabar : une énorme bête, forte comme n’importe quel deux chevaux. Une raie blanche lui tombait jusqu’aux naseaux ». Il est donc très facile de s’y retrouver, et les personnages n’étant pas très nombreux, ce livre est simple à lire et accessible à tous ce qui le rend plaisant.
De plus, ce roman est amusant. Premièrement, le nom des animaux est plutôt fantaisiste « Napoléon, Boule de Neige, Malabar… » et en accord avec leur personnalité : Napoléon est un dictateur, Sage l’Ancien un vieux sage etc…, et cela donne un effet fantaisiste au texte. De plus, leurs actions, lorsqu’ils agissent comme des humains, sont parfois absurdes ou ridicules. C’est le cas de leurs débats, pour le moulin à vent par exemple « Les animaux écoutaient Napoléon, puis Boule de Neige, mais ils ne savaient pas à qui donner raison. De fait, ils étaient toujours de l’avis de qui parlait le dernier. » Ce passage montre bien que les animaux de l’histoire peuvent être ridicules et pas très éduqués, ce qui est comique. C’est le cas également de leurs paroles, souvent absurdes ou fantaisistes, notamment de la part de Brille-Babil, qui dit « beaucoup d’entre nous détestent le lait et les pommes.[…]Si nous nous les approprions, c’est dans le soucis de notre santé ». Enfin, le fait de mettre en scène des animaux qui agissent comme des humains est comique : les animaux apprennent à lire, ils savent écrire, peuvent travailler comme des humains, construire un moulin etc… Un autre élément amusant est le fait que ce soient les cochons qui sont comparés aux êtres-humains, et qui sont les mieux éduqués. En effet, cela peut sembler paradoxal, étant donné que nous avons une image des cochons très négative, ils nous paraissent sales, nous paraissent ne pas avoir de conscience ou d’intelligence, ce qui est l’inverse dans le livre de George Orwell, et qui donne une image très péjorative de l’homme.
Enfin, cette œuvre est captivante, on s’y attache facilement. D’une part, cela est dû au fait que les personnages sont très attachants. C’est le cas de Malabar, de Douce ou de l’âne Benjamin par exemple, nous sommes pris d’une grande compassion à leur égard. D’autre part, ce livre procure beaucoup d’émotions, ce qui nous pousse à vouloir continuer de lire. Par exemple, la mort de certains personnages, comme Malabar à qui on s’est attaché, cause un attristement du lecteur. Mais ces émotions peuvent également être négatives, comme à l’égard de Napoléon ou Brille-Babil, on développe une certaine colère envers ces personnages, qui ont des actions ou des paroles terribles envers les autres animaux. Toutes ces émotions nous permettent donc d’être captivés dans la lecture du récit. Enfin, il y a de nombreuses actions qui s’enchainent plutôt rapidement, et un certain suspense se crée au cours du roman, nous ne savons pas comment va se finir le livre, si Napoléon va rester au pouvoir, si les animaux vont se révolter ou pas, si M. Jones va revenir… Tous ces éléments auxquels nous n’avons pas la réponse avant la fin du livre nous poussent à continuer de lire, encore une fois cela captive le lecteur et rend l’œuvre d’autant plus plaisante
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