La condition humaine, André Malraux
Cours : La condition humaine, André Malraux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar vick.draw • 13 Mai 2017 • Cours • 604 Mots (3 Pages) • 1 243 Vues
LA 3/ La condition humaine de Malraux
• Contexte : Nous sommes en pleine révolution chinoise. Katow qui est un chef révolutionnaire et communiste est capable de laisser sa vie pour la révolution. Au moment de l’extrait il a été capturé et va être condamné à mort c’est-à-dire jeté vivant dans la chaudière de la locomotive.
En quoi cet extrait célèbre-t-il à la fois la grandeur et la misère de l’Homme ?
Axe 1 : Une scène pathétique qui invite à la réflexion
• Un univers nocturne : Malraux fait ici une peinture de cette scène nocturne = symbolique ; L. 3→ isolement des personnages ; L. 10→ clair-obscur ce n’est pas étonnant puisque M est féru de tableau de Rembrandt ; L. 23→ « sans rien voir » les personnages sont frappés de cécité ; L. 31 ; L. 22-25→ « chercher » est répété + le touché est exagéré ; les personnages sont comme des suppliciés de l’enfer = Sisyphe → avec de l’intertextualité.
• Omniprésence de sensations physiques : Les personnages sont aveugles mais ils ont d’autres sens éveillés ; L. 25→ sensation tactile ; L. 27→ union ; L. 7 ; L. 13→ chaleur ; L. 26→ au sens propre sensuel/ L. 15→ sensation auditive ; L. 4→ rapproche le supplice ; L. 30 ; L. 1→ brouhaha ; l’image finale comme un effet de zoom → imagination de la scène ; tableau → spectateur.
• Intensité dramatique de la scène : Invitation du lecteur à la réflexion grâce à la progression de l’intensité dramatique ; L. 3-4→ phrase philosophique qui provoque un débat ; L. 30-32→ topos du don ; L. 15→ c’est réaliste et ça rend la scène + tragique ; L. 28→ l’espoir même dans la mort ; le comportement des mains évolue ; L. 7 + L. 8 + L. 13 + L. 24 + L. 26-27→ c’est une gradation dans le rapprochement des corps = paroxysme ou acmé.
Axe 2 :Katow , saint et martyr
• L’absurdité de la condition humaine : Il y a le don du cyanure donc l’engagement de l’auteur + une résonnance pascalienne ; L. 3 ; L. 14 ; L. 18-19→ « impossible » ; L. 25→ inutilité de ce qui est donné ; homme seul avec la mort + un seul geste héroïque.
• Le geste héroïque de K : Les compagnons de K ont des sentiments comme l’épouvante mais K ne les a pas ; L. 3-4→ conjonction de subordination « mais » ; L. 2→ répétition de « seul » ; K est face à un dilemme, soit il prend le poison soit il le donne ; L. 9 et L. 12→ K a déjà choisi : contre le néant il choisit la dignité ; le geste est symbolique et prépare « la fraternité sans visage » L. 30.
• Dimension religieuse de cet épisode : M a multiplié le rapprochement entre le sacrifice de K et le nouveau testament donc résonnance religieuse ; L. 34→ phrase exclamative « ô » = interjection ; L. 11→ « auréole trouble » ; L. 5→ « tentation » on sait que le Christ a une tentation = le don du cyanure c’est comme une réécriture de la Cène ; le miracle de la fraternité est une récompense → fraternité et solidarité ; K fait un sacrifice avec cette scène qui est émaillée de références religieuses.
• Conclusion : K est saint et martyr donc cette scène est pathétique et invite à la réflexion. K fait penser à Rieux, le médecin dans La Peste de Camus parce qu’ils
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