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La comédie

Dissertation : La comédie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2020  •  Dissertation  •  1 799 Mots (8 Pages)  •  1 101 Vues

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La comédie est un genre littéraire née dans l’Antiquité grecque. Elle peut être théâtrale, cinématographique ou encore télévisuelle mais elle fonctionne toujours sur le registre de l’humour, elle sert donc à faire rire. Jusqu’à l’arrivée de Molière, la comédie était dévalorisée vis-à-vis de la tragédie. Jean-Baptiste Poquelin dit Molière, nait en janvier 1622 à Paris, et meurt le 17 février 1673 à Paris, quelques heures après avoir interprété pour la quatrième fois le rôle-titre d’un de ses plus grands succès, Le Malade Imaginaire paru en 1673. Mais avant celle-ci, il en avait écrit plus d’une, notamment sa première pièce, Les Précieuses Ridicules, parut en 1659, elle sera alors son lançoir. Il est reconnu pour être très bon dans la comédie de mœurs où il écrira Dom Juan ou le Festin de Pierre, parut en 1665. Dans cette dissertation, nous chercherons à savoir si l’affaire de la comédie est de représenter, en général, tous les défauts des hommes. Pour cela, nous nous appuierons sur son œuvre, Dom Juan ou le Festin de Pierre. Nous procéderons en trois parties, dans la première partie, nous verrons les défauts des hommes mis en avant dans cette œuvre, dans la deuxième partie, nous verrons les leçons de morales que peuvent en déduire les lecteurs, et enfin dans la troisième et dernière partie, nous verrons comment tout cela se reflète dans l’œuvre.

        Le but principal de la comédie étant de divertir, le jeu de rôle permet de faire passer les imperfections de notre société de façon comique. En effet dans Dom Juan ou le Festin de Pierre, le personnage principal Dom Juan est rempli de défauts qui sont en fait le reflet des nôtres. Il va à l’encontre des règles fixées par cette société, c’est-à-dire, qu’il refuse le terme de famille et ridiculise le mariage tout au long du texte. Au début du texte, nous apprenons qu’il est marié à Done Elvire, mais qu’il est sur le point de partir puisque d’autres amours l’attendent, « je dois t’avouer qu’un autre objet a chassé Elvire de ma pensée » explique-t-il à son valet ; nous avons donc une image d’un homme qui se sent libre et qui ne pense appartenir à personne, il est donc ce qu’on pourrait appeler un partisan du libertinage. Malgré son manque de respect vis-à-vis des règles, il soigne tout de même son apparence et son image à l’égard des autres femmes, il en devient même hypocrite pour les séduire. Cependant étant issu d’une famille appartenant à une classe sociale plutôt aisée, il y porte peu d’intérêt, il parle très souvent à son valet et aux marchands. Ce statut de noblesse le fait se sentir intouchable, rien ne peut lui arriver d’après lui.

        En plus de son non-respect des règles, l’abus de séduction est un de ses plus grands défauts. Il reste un éternel insatisfait, il est constamment dans le besoin de plaire et de séduire. Peu importe l’origine sociale, elles doivent toutes être séduites, ce qui à l’époque étant inacceptable, un noble ne peut pas aimer une paysanne et inversement. Son valet relève d’ailleurs cela en parlant avec Gusman dans la toute première scène ; « il ne trouve rien de trop chaud ni de trop froid pour lui ». Dom Juan est alors constamment dans le besoin d’avoir toujours plus. La beauté est un de ses critères, dès la scène 2 de l’acte premier, il parle de cette beauté qu’il recherche chez les femmes. Pour lui la séduction est un jeu, un combat, il dit mettre tous ses atouts pour pouvoir arriver à ses fins ; il dit être flatteur, il promet le mariage à toutes, il joue de sa pitié, … Il aime séduire comme il aime être séduit.

        Après le non-respect des règles et le libertinage, un de ses grands défauts reste le fait qu’il n’a pas de croyance. Il ne croit pas au Ciel, tout cela pour lui est dénué de sens, « ne croit ni au Ciel, ni saint […] et traite de billevesées tout ce que nous croyons ». La religion et le mariage sont pour lui les deux choses qui restreignent le plus les hommes, ce qui va totalement à l’encontre de ses croyances, il veut absolument sa liberté.

        Un autre but de la comédie est d’apporter une leçon de morale grâce au comique. Comme nous l’avons vu précédemment, Dom Juan est un grand séducteur qui ne s’empêche pas de quitter sa femme pour retrouver d’autres femmes. Elle va alors tenter de le raisonner, de le mettre en garde, mais il n’écoutera pas un seul mot. Il va alors se faire prendre à son propre jeu, lorsque celle-ci va se retourner vers Dieu et se reconvertir. Dom Juan va continuer ses petites escapades amoureuses et délaisser sa femme, qui par la suite, va alors décider de mettre fin à son mariage et quitter Dom Juan, qui sera alors attristé de son départ. Il aura voulu jouer mais il restera le perdant.

        Dom Juan ne croyant pas en Dieu, va pratiquer ce qu’on appelle le blasphème, c’est-à-dire qu’il critique tout ce qui aura un rapport avec la religion. Pour lui, seul le concret a du sens, tel que, « deux et deux sont quatre […] et que quatre et quatre sont huit », ce qui confirme encore plus sa non-croyance au Ciel. Sa première arme de séduction, qui est donc le mariage, est aussi un de ses sujets de critiques. Encore une fois, il va se faire prendre à son propre jeu, le Ciel se retourne contre lui. En effet, à la fin du livre, Dom Juan va mourir, c’est la vengeance du Ciel. Il passe son temps à critiquer le Ciel, cela lui retombe dessus, c’est ce qu’on peut alors appelé « un retour de bâton ».

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