LL1 La cour du Lion

INTRO:

Quelques années avant l'installation définitive du roi et de sa cour à Versailles, dont Louis XIV a commencé la transformation en palais royal en 1660, La Fontaine s'attache dans ses récits à divertir son public tout en critiquant de façon plus ou moins détournée les mœurs et la politique de son temps. Proche de Nicolas Fouquet, destitué de sa fonction de ministre des finances par Louis XIV pour avoir eu l'audace de posséder un plus beau château que le roi, La Fontaine reste à l'écart de la cour du Roi-Soleil sur laquelle il porte un regard méfiant. Comme dans « Les Animaux Malades de la Peste », le fabuliste observe et juge en moraliste, s’abonnant à une critique de la Cour, de l'arbitraire royale et de la servilité courtisane. Les Fables de Jean de La Fontaine publiée en 1678, qualifiées également d’apologue contiennent une morale et mettent en scène pour la plupart des animaux anthropomorphes (Qui a la forme, l'apparence d'un être humain). Ce texte est la 6ème Fable du Livre VII des Fables est écrit en alexandrins et octosyllabes dans laquelle le fabuliste met en scène le roi et les membres de sa cour sous les traits d’animaux, portant un regard moraliste sur les rapports entre le roi et ses courtisans n’hesitant pas à les mettre à l’épreuve.

Dans quelle mesure cette fable constitue-t-elle une critique de la société de cours à l'époque de Jean de La Fontaine ?

Dans cette apologue, La Fontaine use de la satire pour critiquer le roi et sa cour ainsi nous nous demanderons dans quelle mesure cette fable constitue une critique de la société de cour à l'époque de Jean de La Fontaine.

Dans un premier temps nous étudierons la puissance royale célébrée (1-14), ensuite les courtisans et le despotisme, l’arbitraire du roi (15-32), et enfin la leçon de sagesse à l'usage des courtisans (33-36) .

Pour répondre à cette question nous montrerons dans un premier temps que c'est un récit vif et animé puis nous nous attacherons à la représentation animale et pour finir nous analyserons la satire.

CONCLUSION:

Ainsi, en bon courtisan, plus adroit que l'ours ou le singe mais (semble-t-il) moins lâche que le renard, La Fontaine ne ménage pas ses critiques contre le pouvoir absolu du roi. Dans le récit de la Fable, « La Cour du Lion » est dénoncée comme un milieu sans aucune pitié, où règne la terreur alors que la morale exprimée ici correspond dans une certaine mesure à l'idéal éthique du classicisme, qui prône le juste milieu et la modération, symbolisés ici par la prudence du renard qui garde le silence.

Ces caractéristique de « l'honnête homme », qui s'inscrit dans la société de son temps sans en partager les travers, s’incarnent également dans d'autres personnages célèbres de la littérature par exemple dans Philinte, personnage du Misanthrope (1666) de Molière.

https://commentairecompose.fr/la-cour-du-lion-commentaire/

...