LECTURE ANALYTIQUE ZUCCO
Fiche : LECTURE ANALYTIQUE ZUCCO. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar NICOLAS CLERY • 29 Octobre 2016 • Fiche • 1 463 Mots (6 Pages) • 1 334 Vues
ZUCCO = Anti Héro, Personnage haineux, anti social
Les thèmes abordés dans cette pièce sont :
- La solitude, la quête de l’identité, les désillusions, la violence de la société, l’abandon, la folie, la perversité, la vengeance, les traditions familiales
Pièce Inspiré de faits réels
On veut croire que le héros changera en bien avant la fin du texte mais il s’agit bien d’une TRAGEDIE, et la fin est INELUCTABLE. Il y a la une fascination pour le morbide et le mortifère, c’est une vision très contemporaine.
Le théâtre de KOLTES s’appuie beaucoup sur le tourment contemporain, la solitude du personnage.
Enjeux : analyser le fonctionnement de ce dialogue et s’interroger sur la nature de l’aveu (dire son nom, prononcer l’indicible)
Axe 1 Un aveu forcer par le dialogue
Axe 2 Zucco : une personnalité complexe.
Axe 1
On est là dans une confrontation entre une enfant et le criminel
L’enfant va lui faire Avouer son identité alors que ZUCCO est en cavale.
Dans cette lecture analytique on va traiter en 1er, du dialogue pour forcer l’aveu
Puis dans un 2ieme temps à la personnalité complexe de ZUCCO
Dans ce cas, c’est le personnage lui-même qui avouera en disant son nom
Ce qui est surprenant dans ce texte, c’est la gamine (inférieure par âge connaissance) qui mène le dialogue, malgré son jeune âge, sa puérilité, sa naïveté. Dans ce contexte le terme Gamine est dépréciatif. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas là d’une jeune fille de bonne famille.
On est confronté à une gamine énervante mais innocente à un criminel, le criminel des criminels, le fou. C’est une disproportion emblématique.
Ce qui est étonnant dans cette prise de Parole, dans ce dialogue, c’est le ton de la gamine = IMPERATIF (les rôles là, sont inversés) « enlèves tes chaussures » « comment appelles-tu » « qu’es ce que tu fais dans la vie » ligne 7.
C’est la gamine qui domine le débat par ce ton D’HARCELEMENT que le personnage ressent comme troublant.
Il y a une confrontation entre l’innocence de la gamine face au diable des diables, confrontation qui va au-delà du bien et du mal. Zucco est la figure du monstre qui a une dimension sur humaine cela nous fait pénétrer dans l’univers du tragique, le spectateur a peur pour la gamine qui est effrontée et ne réalise pas de par son innocence que Zucco est un criminel.
La gamine domine le schéma actanciel de l’échange. La défense de zucco face à cette série de question est le fait que zucco s’invente une vie fabuleuse et légendaire avec l’agent secret il parle de l’Afrique donc il cherche à la divertir à la détourner. La réponse aux questions de la gamine est un impératif sec « contente-toi de cela » ligne 62. On le voit dans son système de défense et de détournement dans ses réponses zucco ne parvient pas à convaincre la gamine, dans cette scène Zucco est « pris en otage » à son tour il reste prisonnier du questionnement de la gamine qu’elle avait mis en place au début et on peut parler de bouclage puisque le contenu sémantique renvoie à la réplique suivante on passe de l’un a l’autre ce qui donne un rythme rapide au dialogue. Il y a une forme de tension de la gamine « que fais-tu dans la vie » « ce que tout le monde fait » qui montre l’impatience de la gamine face à la rétention d’information que fait zucco en prenant l’initiative du dialogue a la ligne 78 zucco retarde l’aveu même si ce dialogue y abouti en deux étapes « Roberto » puis « zucco ». Zucco peut être par attendrissement c’est laisse allé à l’interrogatoire pousse de la gamine me topos (point littéraire marqué) le dévoilement du nom, le nom qui fait l’homme (ce dévoilement est lourd de conséquence (protocole de la révélation du nom dans les comptes du graal). La premier défense de zucco dans cet échange est la construction du personnage, il s’invente « donne-moi le nom que tu veux », cette construction se fait contre la normalité on le voit puisqu’il est dans un état de confession particulier avec ligne 12 «
...