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LA BOHEME - Arthur Rimbaud

Commentaire de texte : LA BOHEME - Arthur Rimbaud. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  744 Mots (3 Pages)  •  535 Vues

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LA BOHEME D’ ARTHUR RIMBAUD

Arthur Rimbaud Poète de la seconde partie du XIXème siècle 1854-1891, il écrit toute son oeuvre en 4 ans (15-20 ans) puis s’arrête subitement et définitivement.

Ma bohème est écrit dans les cahiers de Douai 1870, sonnet de format classique en apparence mais en réalité irrégulier par des hémistiches déséquilibrés et l'absence d'opposition entre quatrain et tercé.

Rimbaud décrit dans ce sonnet son autoportrait ; Personne aimant la nature et la liberté. La nature l'accueille et le protège. Il montre aussi que son bonheur, c'est la poésie.

Le poète doit il passer par l’errance et l’ abandon pour trouver son inspiration ?

I) Une errance et une pauvreté joyeuse (v.1 à 8)

a) L'errance joyeuse

L' errance se retrouve dans sa comparaison avec le « Petit Poucet » (v.6) et avec la répétition du verbe « Aller » : Je m' en allais » (v.1), « J' allais » (v.3), il n'a pas l' air d' avoir un but « sous le ciel » (v.3), « mon auberge (…) la Grande Ourse » (v.7), « au bord des routes » (v.9). Le titre « Ma bohème » aussi fait référence aux gens du voyage.

Cette errance est joyeuse car il parle de la nature comme d' un lieu où il se sent bien. Il utilise des pronoms possessifs comme «Mon auberge » et « Mes étoiles » (v. 7 et 8) et «ces bons soirs » (v.10) ou encore « fantastique » (v.12). La nature lui offre un lit « Auberge », la rosée lui donne la force «un vin de vigueur » (v.11) et elle est bonne « Ces bons soirs » (v.10).  Il se sent libre et heureux.  

L’imparfait tout au long du sonnet suggère la répétition, l,habitude.

La douceur maternelle se traduit par les allitérations en « m » et « s » et l’ assonance en « ou » : Mon paletot aussi, sous le ciel, muse, amours splendides, trou, course, rime, muse...)

b) La pauvreté en gaieté

Rimbaud se décrit comme un vagabond, ses poches sont crevées (v.1), son paletot est usé (v.2), son pantalon est troué (v.5) et ses chaussures usées (v.14. Mais cela n' a pas l' air de le déranger, il n' emploi aucun mot négatif ; Au contraire, il se sent libre et heureux.

On peut lire « idéal » v.2, « Oh là là ! » v.4, « splendides » v.4, « doux » v.8, « bons» v.10. Il emploi aussi des phrases exclamatives pour montrer sa gaieté.

Tous ses sens sont comblés, la vue avec la description des paysages, le toucher (« doux »), le goût (« le vin ») et l'ouïe (« Et je les écoutais » v. 9).

II) L'apprentissage de la poésie

a) Une découverte enivrée

Il se sent bien dans la nature, en communion. Il est dans la rêverie et l' insouciance. Cela lui donne envie de faire des rimes : « j'égrenais dans ma course Des rimes. » v.6 et 7 ;

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