L'invitation au voyage de Charles Baudelaire
Fiche : L'invitation au voyage de Charles Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clem4323 • 28 Juin 2022 • Fiche • 359 Mots (2 Pages) • 357 Vues
L’invitation au voyage, Charles Baudelaire
Texte 1
Introduction : Baudelaire est un poète du 19eme siècle, le texte que nous allons étudier est issu des Fleur du mal publier en 1857, dans ce recueil Baudelaire évoque le mal-être du poète qu’il appelle le spleen mais aussi l’idéal qui peut être un idéal amoureux ou parfois poétique. Dans l’invitation au voyage, qui est le poème que nous étudions aujourd’hui, Baudelaire imagine un voyage exotique en compagnie de la femme aimé qui est ici Marie Daubrun. Le poème est composé de 3 strophes, chacune de ces strophes ont 14 vers, et d’un refrain qui se répètent à 3 reprise, il est composé de 2 vers, c’est donc un distique. Dans ce texte, les vers sont impairs, ce qui est plutôt rare en poésie, composer de 5 ou 7 syllabes (exemple vers 1 et 3). Les rimes choisies par Baudelaire sont les rimes plate ou suivi (sœur et douceur vers 1 et 2) ainsi que des rimes embrasser (ensemble et ressemble vers 3 et 6) ce poème est similaire à une chanson.
Problématique : Apres Lecture de ce poème on peut se demander Comment Baudelaire évoque-t-il ici un monde exotique ?
Si on décompose le texte en trois étapes en laissant le refrain de côté, on peut noter que dans la première strophe le poète évoque, auprès de la femme un voyage exotique, dans la deuxième strophe nous avons la description d’un monde idéal, a travers la description d’un intérieur de la chambre du couple, quand a la troisième strophe, elle est consacrée à la description d’un monde idéal, cet fois si vu de l’extérieur.
Etude linéaire
Conclusion : Le voyage proposer par Baudelaire permet au lecteur de découvrir le monde idéal dont rêve le poète. Ce lieu est celui de l’amour infini, de la richesse et de l’harmonie généraliser. Toutefois, la tension du spleen est présente en filigrane, ce monde ressortit au rêve et ne s’actualise que dans la dernière strophe. Le caractère fallacieux de la femme aimée, comparée implicitement a une sorcière, ainsi que son aspect irraisonnable, montre la défiance de Baudelaire vis-à-vis des femmes, en particulier de Marie Daubrun à qui ce poème fait référence.
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