L'homme et la puce
Commentaire de texte : L'homme et la puce. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar naamane.rim • 14 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 356 Mots (6 Pages) • 1 996 Vues
Le Classicisme est un mouvement littéraire datant du XVIIe siècle, plus précisément la deuxième moitié du XVII e siècle. Il est caractérisé par la devise latine « Placere docere » qui signifie plaire pour instruire. Au XVIIe siècle, un honnête homme se doit d’être instruit or, les Hommes n’aiment les morales sèches, d’où la tragédie ou la fable dans notre cas. La fable est un texte généralement écris en vers, de volume court mettant en scène des personnages animaliers dotés de psychologie humaine ce que l’on appelle l’Anthropomorphisme. Jean de La Fontaine est un poète fabuliste du XVIIe siècle. Il écrit Fables en 1668. A travers ce corpus de textes, nous tenterons de répondre à la question suivante, nous nous demanderons quelle était la réflexion sur Dieu et sa création. Pour cela dans un premier temps, il sera question des caractéristiques de dieu et ses créations, puis de l’Homme face à la mort, à Dieu et à son destin.
Dans son recueil, La fontaine ne dénonce pas que les caractéristiques de Dieu et les hommes mais également leurs relations les uns avec les autres, ainsi dans l’Homme et la puce, il dénonce les sollicitations futiles des Hommes, nous pouvons lire aux lignes 1 et 2« Par des vœux importuns nous fatiguons les dieux : Souvent pour des sujets même indignes des hommes ». Il reproche aux hommes leur comportement avare envers les dieux et qui se fait trop exigeant lorsque ces derniers devraient plus apprendre à craindre leur Dieu. Cependant à travers « rien de trop » il démontre que l’excès est dans la nature des hommes et que les déséquilibres qu’ils dénoncent ne peuvent être étrangers à quiconque et encore moins les hommes qu’il qualifie d’animal afin de rentrer dans le cadre de l’anthropomorphisme, nous pouvons lire « je ne vois point de créature se comporter modérément. » « De tous les animaux, l’homme a le plus de pente à se porter dedans l’excès. »
Il renchérit à la ligne « Il est certain tempérament que le maître de la lune veut que l’on garde en tout. Le fait-on ? nullement. Soit en bien, soit en mal, cela n’arrive guère. » il s’inclut dans cette catégorie de personne en utilisant la 3 e personne du singulier « on » et oriente l’opinion du lecteur en admettant comme évident la réponse « nullement » à la question rhétorique qu’il a lancée. Dans cet extrait le tempérament mentionné est en réalité la juste mesure dans laquelle l’homme se doit de rester et qui est mis en place par dieu. Ainsi l’homme déroge toujours aux indications de Dieu et finit toujours par aller dans l’excès même dans l’excès des ordres donnés par ce dernier on lit à la ligne 20-22« puis le ciel permit aux humains de punir ces derniers : les humains abusèrent à leur tour des ordres divins ».
Cependant si le fabuliste met en avant l’excès des hommes, il expose également l’indulgence de Dieu à l’égard des Hommes dans Jupiter et les tonnerres.
On comprend le pardon de dieu qui est ici représenter par Jupiter et qui malgré les fautes des hommes et qui l’avait poussé à vouloir évincer les hommes de la terre change d’avis « Jupiter ne tarda guère à modérer son transport » et finit même par protéger sa création de créature qui se présentaient trop en accord avec sa première intention « Elle jura par pluton que toute l’engeance humaine serait bientôt du domaine des déités de là-bas. Jupiter n’approuva pas le serment de l’Euménide. Il la renvoie et pourtant il lance un foudre à l’instant sur certain peuple perfide. ». « L’Euménide » de la ligne 31 est une antiphrase à travers laquelle l’auteur qualifie les Furies. La grandeur et justice de Dieu est ici mise en avant, Le fabuliste met en avant un Dieu juste qui ne punit que ceux qui le mérite, « lance un foudre à l’instant sur certain peuple perfide » Jupiter qui est associé à Dieu est le père des Dieux mais
...