L'entrée des Diafoirus Le Misanthrope

Texte 1: acte II, scène 5:

L’entrée des Diafoirus

Sous le règne de Louis XIV qui pratique un mécénat très actif, toutes les sortes d’arts s’épanouissent. Fuyant la démesure et l’étalage de soi, les auteurs classiques s’opposent au Baroque. S’impose alors le classicisme à partir des années 60, qui domine les arts jusqu’en 1685. Le théâtre connait son âge d’or pendantes deux décennies et notamment grâce à Molière qui remet la comédie au gout du jour. En effet, il lui redonne ces lettres de noblesse en lui prêtant des sujets plus sérieux comme l’éducation des femmes dans L’Education des Femmes ou encore les. faux dévots dans le Tartuffe. Dans le Malade Imaginaire, une comédie-ballet créée en 1673, Molière s’en prend aux médecins dont il critique l’ignorance savante, par le biais d’Argan, un malade imaginaire obnubilé par la médecine. Dans la scène 5 de l’acte II, Monsieur Diafoirus (un médecin), présente officiellement son fils Thomas à Argan qu’il souhaite marier à sa fille, Angélique. Ce dernier, Thomas se ridiculise lui-même en tentant de séduire la jeune fille.

Comment la mise en abîme accentue-t-elle le ridicule de Thomas? Pour ce fait, nous étudierons en premier lieu l’entrée ratée de Thomas, puis son compliment et enfin la réaction des spectateurs.

3 mouvements:

• (l.1à10) entrée en scène ratée de thomas
• (l.11à18) compliment de thomas
• (l.19à24) réaction des spectateurs

-A commence par mettre en scène sa fille avec impératif « saluez » + « allons »=angélique pas enthousiaste

A est metteur en scène de sa fille car mariage arrangé

-phrase interro « baiserais-je »=thomas=ignorance du code=pas galant

-réponse de A « oui oui »=courte et rapide/ 2adv qui souligne agacement et lassitude de A

-thomas confond angélique avec sa belle-mère=bévue maladroite(Angélique fait + vieille)+propos hyperbolique=manque de naturel

-grâce à négation totale « ce n’est pas » A clarifié et arrête le quiproquo

-thomas = question impolie+s’excuse pas de son erreur=connait pas les codes

-rep brève de A qui montre encore une fois son agacement

-phrase interro « attendrais-je » adressé a son père avec apostrophe « mon père »=perdu sans son autorisation

Question absurde car laisse sous entendre qu’il ferait le compliment sans elle ??

-son père répond par une phrase injonctive « faites tjrs le compliment »=ordre

On assiste ici à la parodie d’une scène galante par le ridicule de Thomas qui ignore tt des bonnes manières.  

2)

Thomas s’adresse à angélique comme le prouve apostrophe « Mademoiselle »

-commence son éloge par deux analogies:

1.   prop sub conj cir comparaison commence par « ne plus ne moins que »

        -« la statue de Memnon»comparé à «je »=lui

        -« rayons du soleil »et « soleil de vos beautés »=angélique

Ici métaphore à référence antique / imite le language précieux avec métaphore « soleil de vos beautés »=manque de simplicité

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