L'autobiographie.
Dissertation : L'autobiographie.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sokal93150 • 20 Février 2017 • Dissertation • 847 Mots (4 Pages) • 1 501 Vues
Français : Synthèse
L’histoire d’un mémoire, c’est explorer ses souvenirs personnels, une invitation à se souvenir du passé et une incitation à ne pas oublier car mémoire et oubli sont deux mécanismes indissociables. Nous nous appuierons dans cette synthèse sur 4 textes qui portent sur les mémoires, les histoires d’une vie avec notamment Jacques de Casanova (1725-1798) avec histoire de ma vie qui retrace sa vie, ses aventures et ses confessions.
George Sand (1804-1878) avec histoire de ma vie, texte explicatif sur sa volonté d’écrire des mémoires. Pierre Rivière (1815-1840) tristement célèbre avec Moi, Pierre Rivière ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère. Enfin Primo Levi avec Si c’est un homme qui témoigne de l’enfer des camps de concentration. Ainsi à l’aide de ce corpus nous pouvons donc nous poser la question suivante : Comment les souvenirs personnels et les souvenirs communs permettent-ils au passé de rester vivant ? Nous étudierons dans un premier temps l’histoire racontée pour soi, dans un second temps, nous étudierons l’histoire racontée pour l’humanité.
Rédiger ses mémoires est un moyen de ne pas oublier ses souvenirs et permet ainsi de les contempler, de trouver des réponses à nos questions. Mettre ses souvenirs sur le papier permet de rendre vivant nos mémoires, c’est un exercice au service de soi même et non de l’autre comme le précise Jacques de Casanova « Quant aux profanes que je ne pourrai empêcher de me lire, il me suffit de savoir que ce n’est point pour eux que j’écris ». Nos souvenirs une fois sur papier, permet ainsi de les contempler en se rappelant les joies vécues « j’en jouis une seconde fois, et je ris des peines que j’ai endurées ». Néanmoins parler de soi est un exercice à double tranchant, comme le précise George Sand « Quand on s’habitue à parler de soi, on en vient très facilement à se vanter ».
Ecrire ses mémoires est aussi un moyen thérapeutique, il mène à certaine quiétude et apaisement. Il n’en reste pas moins difficile d’écrire sa vie, c’est un exercice qui permet de voir plus clair, pour mieux comprendre, pour chercher des réponses aux questions que nous nous posons sur ce qui est arrivé, George Sand précise qu’écrire, définir et résumer sa personne est « un devoir, assez pénible, c’est une étude sincère de ma propre nature et un examen attentif de ma propre existence ».
Des raisons bien sinistres peuvent toutefois amener à rédiger ses mémoires, Pierre Rivière à rédiger un mémoire, une autobiographie structuré qui expose les raisons de son geste, afin d’y donner une image plus nette de la cohérence de cette histoire qui a fait son identité, c’est un exercice qui permet d’éclaircir sa vision sur sa propre identité.
Se connaître paraît donc être une étude fastidieuse.
Raconter sa vie par l’écriture est un devoir pour l’humanité, accomplir se devoir en mettant de côté toute vanterie élève à la fois l’auteur et accompli un devoir de transmission essentiel. Comme le souligne George Sand « l’enthousiasme de soi-même qui inspire ces audacieux élans vers le ciel n’est pas le milieu où l’âme puisse se poser pour parler longtemps d’elle même aux hommes ».
Ecrire ses mémoires permet de faire réagir, « puisse l’histoire des camps d’extermination retentir pour nous comme un signal d’alarme », Primo Levi en racontant ses souvenirs en tant que déporté veut en quelque sorte faire participer les autres, il veut faire réagir le lecteur en lui montrant de par son vécu que « les aspects de l’âme humaine » comme « l’étranger, c’est l’ennemi » est une infection latente qui lorsque qu’elle se manifeste crée des désastres.
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