L'Auberge rouge, Balzac
Fiche de lecture : L'Auberge rouge, Balzac. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar clmpfvmala • 25 Mars 2021 • Fiche de lecture • 404 Mots (2 Pages) • 1 115 Vues
L’Auberge rouge, Honoré de Balzac, 1831
A la fin d'un dîner, la fille d'un banquier parisien demande à l'hôte autour duquel son père a réuni quelques amis, un négociant allemand nommé Hermann, de leur raconter « une histoire à faire peur ». L'histoire nous transporte en octobre 1799 sur les bords du Rhin. Deux jeunes chirurgiens militaires français, originaires de Beauvais, rejoignent leur brigade. L'un s'appelle Prosper Magnan. L’autre, Wilhem, un nom inventé par Hermann pour cause d’oubli. Ils s'arrêtent dans une auberge pour profiter de leur dernier jour de liberté avant de rentrer au camp. La demeure est pleine à craquer et c'est à grand peine qu'on trouve encore de la place pour loger les deux Français. Soudain, arrive un négociant allemand d'Aix-la-Chapelle. En se tassant un petit peu, les deux Français font une petite place dans leur chambre au négociant, sachant qu'en plus il se promène avec une mallette pleine de cent mille francs en or et en diamants... Au matin, réveillé par le vacarme qui règne dans l'auberge, on découvre le négociant mort, gisant dans une mare de sang. Pendant tout le récit, l'attitude d'un des convives, Taillefer, d’une fortune inestimable, apparemment terrorisé, intrigue le narrateur, au point de lui inspirer des soupçons. Apparu Victorine, la fille de Taillefer, dont le narrateur est justement amoureux.
Même si l’Auberge rouge est un roman très court, on retrouve les caractéristiques de Balzac ainsi qu’une histoire prenante. Notamment une étude poussée sur la société de son temps : il y a d’abondantes recherches sur les paysages allemands : le Rhin notamment, le mode de vie dans une auberge : la familiarité, les occupants …, ainsi qu’une connaissance sur les principes militaires : les fusillades, la prison, les différents grades... De plus, Balzac s’intéresse à la nature humaine est plus précisément aux caractères psychologiques de l’être humain face à de l’or comme les tentations. Cela est très bien exprimé dans ce roman, par l’attitude de Prosper qui arrive difficilement à se contenir face à tant de richesse, la mort du négociant est de plus dû à l’or qu’il possédé. Le nombre de page réduit de ce roman, n’impacte pas sa réussite. En effet il permet au lecteur de comprendre les procédés qu’utilise Balzac sans s’ennuyer car celui-ci est très vite plongé dans l’histoire car le suspense est gardé jusqu’à la fin grâce à l’intervention de la fille de Taillefer. Pour conclure, je conseille vivement ce roman.
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