L'étranger d'Albert Camus : la scène du meurtre
Commentaire de texte : L'étranger d'Albert Camus : la scène du meurtre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sandandrea72 • 14 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 436 Mots (2 Pages) • 2 842 Vues
En quoi cette action fondamentale semble-t-elle se réaliser sans la participation du personnage principal ?
I. Un environnement agressif qui influence le personnage.
a) le cadre naturel est omniprésent.
* une alternance d'allitérations en [s], [k] et [r] = l'agression de l'oreille du lecteur pour mimer l'agression perçue par Meursault .
* personnification des éléments tels que la mer, le ciel , la plage et le soleil. Ex : "plage vibrante de soleil me pressait ". Le personnage est cerné par les éléments, il est écrasé par le décor.
* champ lexical de la chaleur : "brûlure", "brûlante", " souffle épais et ardent"et "pleuvoir du feu " = le soleil est assimilé à un brasier. C'est une agression du soleil.
b) le soleil cet ennemi.
* champ lexical du lumière. La lumière est évoquée de manière violente. Le personnage set agressé visuellement.
* occurrence du nom soleil à 6 reprises. Le soleil domine le texte , il est omniprésent.
* gradation : sous l'action de la lumière du soleil Mersault voit une "lame", puis un "glaive" et enfin "une épée" .
c) l'hostilité des éléments.
*champ lexical des sensations tactiles. Le personnage se sent accablé, fatigué.
* champ lexical de la souffrance "me faisait mal", "douloureuse", "plus supporter" et "m’atteignait". Cela exprime le malaise de Meursault.
*synesthésie : confusion des sens. La vue associée à la chaleur et à l’ouïe. Il y a une confusion sensorielle du personnage.
II. Un meurtre aux allures absurdes.
a) la rupture de l'équilibre.
* métaphore/ allégorie. " je frappais à la porte du malheur " permet de passer d'un état à un autre.
* univers du mythe. "glaive éclatant ", "épée brûlante" ;On quitte le réalisme pour aller vers l'univers du mythe.
* plus - que - parfait : "j'avais été heureux". Aspect accompli, signale une rupture, il est impossible de revenir en arrière.
b) la responsabilité de Meursault.
* connecteur logique "à cause de". Relation de cause à effet. Relation entre la chaleur et le drame.
* déterminants définis et non adjectifs possessifs. Ils suggèrent que le corps de Meursault ne lui appartient plus, il ne peut donc pas être responsable des actes commis par celui-ci.
* personnifications. Ex : celle de l'arme " j'ai touché le ventre poli de la crosse". L'arme agit de façon autonome, le personnage est passif.
c) la fatalité.
* répétition du mot "pas". "un pas en avant", "un pas, un seul pas ".
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