L'équipage, Joseph Kessel, 1923
Commentaire de texte : L'équipage, Joseph Kessel, 1923. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kinzyllia du • 1 Juillet 2018 • Commentaire de texte • 694 Mots (3 Pages) • 1 439 Vues
Page 1 sur 3
Léquipage
Introduction :
- Extrait du Roman L’equipage
- 1923 = 20 ème = surréalisme
- Joseph Kessel = Romancier journaliste + Le lion
- Cet extrait raconte le dernier combat et la mort du capitaine Thélis
Problematique :
- Le personnage de Thelis, entre faiblesse physique et force morale.
- La faiblesse Physique
- « écrasait la poitrine » : briser, aplatir qqch par un grand poids ( comme moustique) (= forme de déshumanisation)
- « il n’avait plus la maitrise » : montre qu’il n’arrivait plus a contrôler ses geste
- « dégagea de la fourrure qui l’étouffait » : utilisation du verbe dégager donne l’impression qu’il enlève violement
- « ses forces défaillante » : défaillante = faible
- « Il tomba sur les genoux » : montre qu’il est affaiblie
- « lèvre desséchées aspiraient l’air avec un râle » : râle = bruit= comme un animal + desséchées = montre qu’il est faible et épuiser.
- « il sentait son cœur bruire en lui comme un insecte frêle » : tellement affaiblit qui ressent sont cœur + animalisation de son cœur + frêle = fragile
- « Plus conscience de son corps, ses bras l’étonnaient par leur mouvement de balancier déréglé » :
- « giclait une source tiède » : giclait = rejaillir avec force + source = eau qui sort de la terre ( = comparaison du sang avec de l’eau) .
- « tomba une dernière fois » : Peut nous faire croira qu’il est en train de mourir.
- La faiblesse morale
- « coula de la carlingue vers la terre toute proche » : couler = liquide = déshumanisation
- « Confusément » : comprend indistinctement mais progressivement ce qui lui arrive. ( comme une prise de conscience)
- « trébucher a chaque fois » : montre que la chose se répète
- « N’y parvint pas » : montre que malgré tt ses effort il n’arrive pas a échapper a sa faiblesse / mort = destin
- « s’étendît sur le dos » : fin = mort
- « Il sut que son existence avait pris fin » = mort
- « tendre mort le capitaine entra vivant encore : antithèse
Nous pouvons voir le gravité de la blessure. Il chemine douloureusement mais avec courage malgré les embuches. L’adj « infinie » ligne 318 est mis en relief au debut de la phrase du 4 eme paragraphe et souligne la difficulté du parcours. ( = registre pathétique).
- Le rôle de la nature
- Une nature omniprésente
- « soleil »
- « coula »
- « terre »
- « flottait sur la plaine »
- « les champs »
- « l’aurore »
- « les champs »
- « giclait »
- « Déserte »
- ...
- Elle accompagne le prsng
- « Le temps passait »
- « les champs le tentèrent par leur tranquillité »
- « L’air spacieux de l’aurore distendait ses muscles et il éprouvait, a se mouvoir, une légèreté trompeuse qui le faisait trébucher » (légèreté trompeuse et trébucher = antithèse)
- « Soudain, le matin s’anima »
- « Timide, elle effleurait la terre à sa naissance » = personnification de la terre.
- Une nature protectrice, maternelle
- « Il avait soif, mordit l’herbe » = comme sis la nature lui donner le sein
- « effleurait » = comme quand une mère prends son bébé dans les mains pour la première fois
- « sa naissance » = comme si elle lui donner la vie
- « très vielle berceuse des enfances » = chant pour faire dormir les bébé
Nous pouvons interpréter ces éléments comme une renaissance du personnage.
- Comment Kessel offre-t-il à Thelis l’immortalité ?
- « Et dans la tendre mort le capitaine entra vivant encore »
- Hommages rendu au personnage :
- « Très cher, très pur, très nobles » = emplois du superlatif et le rythme est ternaire : Celui de camarades.
- « accueillit leur voix, colle une amie » La masse , les cloches : Elle accompagne (T) vers la mort.
- La mort est aperçu comme une délivrance : « son âme libérée » = Oxymore et Euphémisme « la tendre mort »
La mort du personnage est ressenti comme une délivrance, elle est adoucie et lui permet d’accédé à l’immortalité
...
Uniquement disponible sur LaDissertation.com