L'écriture ou la vie de Semprun

Séquence 1 : Comment la littérature pense-t-elle les limites de l’humanité ? L.A 2

L’écriture ou la vie

Année publicat° : 1994

Auteur : Jorge Semprun

Biographie : Semprun a été déporté à Buchenwald en septembre 1943 (communiste), il a mis une quarantaine d'années à relater son expérience. Le titre est une alternative qui révèle la difficulté d'écrire, il a décidé d'écrire après le suicide de Primo Levi. Il s'agit d'un récit autobiographique qui a une valeur de témoignage historique. Il raconte comment il accompagne le professeur de sociologie Maurice Halbwachs dans ses dernières souffrances. C'est un texte qui pose la question des frontières de l’humanité d'abord au sens physique et le summum de la cruauté. Jorge Semprun va au-delà de ces frontières.

Commentaire :

1. L’expérience des souffrances et des limites

a) La mort du corps

-La descript° de la maladie du professeur Halbawchs est frappante :

-la Dysenterie est évoquée de façon réaliste, mais sans insister sur l’aspect répugnant et sans donner de détails prosaïques : « limite des résistances humaines », « il se vidait lentemt de sa substance », « la dysenterie l’emporterait dans la puanteur » (l.8-10, « corps en déliquescence » l.13

-Cette sobriété met en avant détresse physQ de Halbawchs

b) La mort de l’homme : le désespoir

-J.S veut exprimer l’humiliat° que ressent le malade : « détresse immonde », « la honte de son corps en déliquescence » l.13

-Halbawchs est dépossédé de tout ce qui physQt, fait de lui un H : il ne peut plus faire de mvt, ni se déplacer, ni communiquer, il ne maîtrise plus ses f° corporelles

-le txt comprend grde part d’implicite : cela peut signifier que l’énergie et le désir de lutter l’abandonnent peu à peu

c) La mort de l’humanité : la déshumanisation

-Halbawchs ne correspond plus idée que l’on se fait d’un H et de sa dignité

-Prtant ds ce passage, c celui qui lui a retiré son humnité qui est le + déshumanisé

-la cruauté dont on croyait l’homme incapable est incarnée dans la plaisenterie macabre du kapo : « Aujourd’hui, ton professeur s’en va par la cheminée ! »

-c sadisme verbal. J.S ne commente pas, car l’horreur de citat° suffit à elle-même

-Ces paroles st laissées dans leur langue d’origine pr mieux les faire ressortir et montrer qu’elles sont en marge- à la fois du txt et de l’humanité

2. Les réminiscences de la dignité et de la fraternité

a) L’antithèse de la faiblesse et la grandeur d’âme

-Le kapo méprise la science et culture en indiquant que professeur va mourir

-J .S rends l.8 son identité au civile

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