L’école des femmes : Acte 1, scène 1, Molière
Commentaire de texte : L’école des femmes : Acte 1, scène 1, Molière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Weshmageule1 • 15 Mars 2017 • Commentaire de texte • 449 Mots (2 Pages) • 13 105 Vues
Tout d’abord cette scène expose le genre comique de la pièce. En effet le mariage est un thème de comédie. Dans cet extrait le champ lexical du mariage : « épouse, mari, amour, femme » (du vers 7 au vers 49) alterne avec celui de la tromperie : « huppé, tours, rusé, trames et dupé », Arnolphe craint les femmes intelligentes, il s’en « méfit ». Il résume sa morale de vie au vers 10 avec la maxime : « Epouser une sotte n’est point être sot ». Pour lui une femme innocente n’aurait même pas l’idée de le tromper, il ne serait donc pas cocus comme tous les autres maris. Il raconte à l’aide du passé simple au vers 48, comment il a élevé Agnès : « Je la fis élever selon ma politique », Arnolphe veut qu’une femme sache coudre, filer, l’aimer et prier Dieu et surtout rien d’autre.
Sa femme idéale serait Agnès, une jeune fille innocente. Arnolphe décrit l’innocence comme la stupidité, le champ lexical de la stupidité est donc présent : « innocence, sotte, ignorance et stupide » (du vers 7 au vers 31). Il veut qu’Agnès soit innocente, stupide comme le montre l’hyperbole du vers 28 : « d’un ignorance extrême » et celle du vers 50 : « Pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait ». Arnolphe a donc réussi à accomplir ce qu’il voulait, il le raconte avec un euphémisme au vers 52 : « je l’ai vue à tel point innocente ». Cette scène d’exposition nous montre donc un personnage principal atypique.
Il est alors possible de décrire Arnolphe tel un barbon jaloux. Son personnage fou fait de lui un comique. Il emploi une antithèse démesurée entre le vers 32 et 33 : « Tant que j’aimerais mieux une laide bien sotte qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit. », pour ce fou la pire des choses qui pourrait lui arriver, serait de se marier avec une femme d’esprit. Cette folie refait surface quand il parle au passé simple (vers 42) d’une rencontre amoureuse avec une fille de quatre ans! Pour lui cette rencontre etait un cadeau du ciel : « j’ai béni le Ciel », le fait de parler au passé composé, cela crée un lien avec sa joie du présent.
Il n’est pas seulement fou mais aussi très orgueilleux. Les femmes sont malicieuses et rusées, il en est certain : « Je sais » (vers 3). Rien ne peut aller avec une femme puisqu’il le dit avec ce chiasme au vers 12 : « une femme habile est un mauvais présage » (présent de vérité générale). C’est pour cela qu’il tient à se marier avec une idiote. Arnolphe ne veut pas être un cocu à son tour, il a pris ses précautions : « Contre cet accident, j’ai pris mes suretés », antithèse du vers 6. Ce mépris pour les femmes montre à quel point il est devenu fou.
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