Jean Paul Sartre, Scène d'exposition, Huis-Clos

Scène d'exposition

Jean Paul Sartre, Huis-Clos (1934)

Introduction : Huis-Clos est la seconde pièce de J.P. Sartre. Présenté pour la première fois en 1934, à Paris sous l'occupation allemande. Son sujet peu politique en apparence lui permit de passer la censure, bien qu'on est reproché à l'auteur le manque de moralité de cette pièce, qui mettait en scène  un déserteur, une homo-sexuel et une enfantisside. Il s'agit de la scène d'exposition de la pièce, le spectateur attend que soient définit, les personnages le lieu de l'action et qu'on amorce l'histoire.

Plan :

I-Des personnages énigmatiques

        A-Le Garçon

-Répétition de phrase interrogative, qui crée un dialogue stérile.

-Double énonciation : chaque à un personnage, et au spectateur.

        B-Garcin

-Changement rapide d'émotion.

II-Des lieux énigmatiques

        A-Un lieu au cœurs des interrogation

-Didascalie inaugurale, qui incite le spectateur à prendre en considération les lieux

-lieux définit par un pronom démonstratif, confus, qui ne permet pas d'expliquer les lieux.

        B-Un spectateur induis en erreur

-Évocation du mobilier dans les didascalie,''salon style second empire'' nous éloigne de la représentation topique de l'enfer.

-Absence de violence, et un garçon d’hôtel qui figure très mal un démon de l'enfer.

        C-L'enfer sous-jacent

-Énumération, l 25, fait paraître les instruments de tortures.

-Absence de fenêtre est un indices qui montre que cela ce passe en enfer.

-L'Affirmation du garçon, '' voilà la dignité humaine qui vous revient '' laisse supposé que le personnage avait perdu sa dignité humaine''.

III-Une esthétique littéraire

        A-Le refus du beau style

-Discours plats, phrase adverbale, style familier ''Bah'', ''Eh bien''

-Paradoxe : l14 ''je vivais toujours dans des meubles que je n'aimais pas et des situations fausses; j'adorais ça.

Ouverture : Cette représentation de l'Enfer de Sartre prend le contre pied de la vision de Jerome Bôche (peintre du XVIème siècle) tel qu'il peint les enfers dans le jardin des délices.

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