Jean-Paul Sartre Huis clos
Analyse sectorielle : Jean-Paul Sartre Huis clos. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar malo750 • 19 Janvier 2022 • Analyse sectorielle • 606 Mots (3 Pages) • 697 Vues
Malo
Grasmuck
Commentaire de texte
Introduction : Nous allons nous intéresser à la pièce de théâtre de Jean-Paul Sartre Huis clos publié en 1944, nous étudierons ici la scène d'exposition qui est la rencontre entre Garcin un des personnages principaux et au Garçon d’étage qui les accueillent dans ce lieu troublant. Nous étudierons d'abord la situation qui mble banale à la première lecture puis nous analyserons le mystère qui englobe cette scène.
Problématique :Comment ce début de pièce mêle-t-il réalisme et mystère ?
- Une situation apparemment banale
Tout d'abord, la scène semble se dérouler dans une chambre d’hôtel puisque l'un des personnages se nomme « Le garcon d’étage », ensuite Garcin souligne le décor de la pièce, aussi il dit au Garçon d’étage à la ligne n°7 dit : « Est-ce que toutes les chambres sont pareilles ? ». Ce qui confirme l'hypothèse d'une location. Et une situation tout à fait banale.
En effet on remarque un dialogue assez fluide entre Garcin et le Garcon d’étage, ce dernier répond au question de ce qui paraît être un client comme un vrai employé d’hôtel. On souligne une certaine et étrange facilité aux deux personnages de se rapprocher, allant même jusqu'à rire à la ligne n°19 : « Ils rient tous deux », ensuite après leurs éclats de rire on remarque un côté bien plus sombre de Garcin. Qui va demander au garçon d’étage des instruments de torture...
- Un mystère inquiétant
Premièrement, nous étudions la scène d'exposition d'une pièce de théâtre qui se nomme « Huis clos », donc laisse présager un endroit fermer assez angoissant pour le lecteur surtout seul. Ensuite à la fin de la scène qui comme souligné ci-dessus paraît tout-à-fait banale, Garcin pose une question qui perturbe le lecteur : « Où sont les pals », ligne n°20 puis pour définitivement questionné le lecteur « Les pals, les grils, les entonnoirs de cuir » ligne n°22 (ce sont des instruments de torture). A ce moment précis le lecteur est retourné puisqu'il n'arrive pas à suivre la logique de cette scène. (Ce qui est effrayant puisqu'un être vivant est toujours apeuré par l'inconnu.)
Dans un second temps, le lieu qui était au début censé être une chambre d’hôtel ne rempli pas vraiment sa fonction puisqu'une chambre d’hôtel devrait être plutôt rassurant et confortable, elle devient à la fin de la scène un endroit angoissant, un lieu clos (comme le titre).
Dans un dernier temps, on remarque à la relecture qu'il il y a une tension implicite et une atmosphère extrêmement lourde. Surtout de la part d'abord des deux personnages au lecteur : « Des personnes qui n'ont jamais mis les pieds ici. Car enfin, si elles y étaient venues...Oui. Ils rient tous deux ». Cette citation met en garde le lecteur qui ressent l'atmosphère qui règnent dans la pièce. Il y a aussi une autre tension présente dans la scène, celle entre les deux personnages Garcin et le Garçon d’étage. A la fin de la scène, Garcin devient violent ce qui renforce cette tension : « frappant sur les bras du fauteuil avec colère ». Ligne n°28.
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