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Je vis, je meurs- Simone de Beauvoir

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Par   •  1 Janvier 2019  •  Commentaire de texte  •  1 491 Mots (6 Pages)  •  1 087 Vues

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«Je vis, je meurs...»

Louise Labé est une poétesse qui vécut durant le XVI ème siècle. Elle est considé comme l’une des première femme exercant ce métier, c’est également l’une des première qui ose en tant que femme analyser le sentiment amoureux ce qui peut paraître audacieux dans l’époque ou elle à vécu. Ces poèmes s’inspire principalement de la tradition pétrarquistes. Ces œuvres majeur sont « Sonnet », « Elégies » et « Début de filtre d’amour ».

« Je vis, je meurs » est un poème de Louise Labé figurant dans le receuil « les élegies » publié en 1955. Le poème s’inscrit dans la tradition Pétrarque de la poésie amoureuse : c’est un sonnet en décasyllabe et à rimes embrassées. Ce sonnet lyrique a pour sujet l’amour, Louise Labé exprime dans ce poème la passion amoureuse et les sensations que cette situation provoque en et c’est pour cela que son poème est original.

Nous allons donc nous demander Comment Louise Labé s'est-elle appuyée sur la construction du sonnet pour dire le sentiment amoureux

Nous montrerons donc dans un premier temps pour répondre à la question que la poétesse utilise la forme du sonnet pour dire l’amour, puis nous verrons pour terminé que Louise Labé nous décrit dans son poème un amour passioné.

I. La forme du sonnet pour dire l'amour

A) Un sonnet lyrique

( lyrique : met en avant l’expression des sentiments personnel)

Le premier vers débute par "je", ce qui annonce le registre lyrique qui domine ce poème. On remarque la présence de la première personne dans les quatorze vers de ce sonnet, composé de deux quatrains puis de deux tercets. (« je vis, je meurt » ; « la vie m’est et trop molle et trop dure » ; « mon désiré heur »).

Cette présence de la première personne met en avant l'expression des sentiments («ennuis», «joie», «plaisir»,«Amour», «peine», «malheur».)

Le lyrisme est également porté par la musicalité propre au sonnet : effectivement un sonnet est composé de deux tercet et de deux quatrain, il a une forme musicale de part les rythme et ce qui le caractérise c’est l’évolution thématique entre quatrain et tercet.

B) Un sonnet universel

Contrairement à la tradition prétrarquiste où l'éloquence poétique et la musicalité du sonnet célèbrent la personne aimée, Louise Labé ne dédie son poème à personne en particulier lui conférant ainsi une portée universelle.

De plus, «Je» n'est pas identifié: homme? Femme? Aucun moyen de le savoir. Ainsi chaque lecteur à la possibilité de s’identifier au poème et aux sensations décrite.

C) Une structure poétique épousant les mouvements de l'âme

Dans un sonnet les deux quatrains ont une cohérence qui les distingue des deux tercets.

Effectivement Louise Labé s'appuie sur cette structure propre au sonnet pour évoquer dans les quatrains les sensations physique ressenties par l'amant(e)

Car l'amour s'éprouve d'abord physiquement, c'est une expérience qui convoque tous les sens (« me brûle », « me noie », « chaud », « froidure », « molle », « dure », « sèche », « verdoie»).

D’ailleurs ces évocations physique dès le 1er vers font aussi l'originalité de ce sonnet à une époque où la pudeur veut que l'on cache ce que le corps éprouve.

Au contraire elle utilise les tercet pour analyser les mouvements de l'âme ne vient que dans un second temps, elle tente d’analyser les boulversements suscité par l’amour c’est une approche plus intellectuelle («quand je pense» / «quand je crois»).

Dans un sonnet, le dernier vers a une fonction de conclusion, voire de chute, qui éclaire le sens du sonnet, résume ses enjeux: or, dans ce sonnet, la conclusion est déceptive car elle renvoie au premier vers comme si elle inscrivait les bouleversements décrits dans un cycle infinie, comme si l’amour était une boucle sans fin . («Il me remet en mon premier malheur» > «Je vis, je meurs: je me brûle et me noie».)

Donc nous voyons ici comment la forme codifiée du sonnet permet à Louise Labé de dire la passion amoureuse en épousant le mouvement des bouleversements physique et psychologique qu'elle provoque.

II. Un amour passionné

A. Une passion

Louise Labé, à travers l'hyperbole, associe l'amour à un sentiment extrême. Elle nous montre alors que cette expérience est de l'ordre de la passion, qui vient du latin "Patior" dont la signification première est souffrir, endurer.

La figure de style de l'hyperbole est présente dès le premier vers où les sensations endurées

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