Je disais l'autre jour, Musset
Commentaire de texte : Je disais l'autre jour, Musset. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gff • 7 Avril 2017 • Commentaire de texte • 643 Mots (3 Pages) • 7 886 Vues
Lecture analytique 6: Marbeuf, sonnet « je disait l’autre jour »
INTRODUCTION: L’inconstance est au coeur de la vision du Monde Baroque et comme l’eau, l’amour baroque est au perpétuel Métamorphose. Le poète baroque Pierre de Marbeuf exalte le thème de la fragilité, de la vie et de la mort. Dans ce sonnet, extrait de son oeuvre, Recueil de Vers publié en 1628, le poète dépeint l’inconstance amoureuse.
I) Opposition, stabilité / Mouvement
- La stabilité
- Situation initiale: 1er quatrain, à l’imparfait duratif, marque d’une apparente stabilité
- La forme fixe du sonnet inscrit aussi le poème dans une certaine stabilité, une rigueur
- 2ème quatrain: (v.6-7): « amour »; « toujours »
= Rime en « ours »: annonce l’éternité de cette histoire
- Adjectif « assis » (v.4) les 2 personnages sont assis, cependant, l’adjectif « assis » ne qualifie que Silvandre
= annonce d’une instabilité future
- mis en valeur de l’adjectif placé à la CESURE (rigueur de l’écriture)
- Vocabulaire lié à la stabilité de la parole: « assurer » (v.7); « promesse » (v.8); « serment » (v.9)
- Le verbe « signer » (v.8) qui renvoie à un engagement
b) Le mouvement / l’instabilité
- Le poème débute avec comme indice temporel flou: « l’autre jour » (v.1)
- Indice de lieu: « le sable et l’eau » (v.2, 8 et 13), deux éléments insaisissable tout comme le murmure du ruisseau (v.3)
- (v.8): illusion de la signature sur l’eau
- (v.5): Impossibilité de marqué la césure + le nom « occasion » désigne un moment opportun et non choisi + le nom « finesse » qui désigne une ruse et renvoie à des paroles pas fiable.
- (v.11): le conditionnel présent « serait » est le mode de l’incertitude
- le poète fait rimé plusieurs mots qui s’opposent « tristesse; maîtresse » (v.1-4); « finesse, promesse » (v.5-8); « serment, tourment » (v.9-10)
= annonce d’une future déception / tout n’st qu’illusion pour le poète
II) Un sonnet à la fois lyrique et ironique
- Le lyrisme
- pronom personnel « je » (pour le poète présent 5 fois)
- les sentiments opposés ressentis par le poète: « peine »; « tristesse »; « tourment »; « bonheur »; « heureux » (v.1-10-11)
- Dès le premier vers, le poète se présente comme étant malheureux, un état qui semble durer depuis longtemps, comme nous l’indique l’adverbe « enfin » (v.11)
- (v.10): chiasme qui confirme cet état tourmenté
- (v.12): l’interjection « ô » est une plainte
b) L’ironie
- (v.9 et 12): l’autodérision du poète
(v.9)= le groupe nominal et l’hyperbole « divin serment »
= le poète qualifie la promesse qu’il a fait il y a peu de temps
« divin » grande qualité: expression hyperbolique
« serment » promesse solennel: expression hyperbolique
- « Pauvre innocent » (v.12) = naïf, se moque de lui même
- Adjectif: « langoureux » (v.3) = amoureux
- Les mots dit par le poète sont ridiculisé lorsqu’on constate que sa femme s’en moque de lui
- (v.6): « objet de mes amours » = périphrase = ironie
- Préciosité des mots fin, délicat: (v.3) « murmurant »; « onde »
= Ironique par le me^me aspect qu’au début puisque la femme s’est moqué de lui
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