J.Giraudoux
Cours : J.Giraudoux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar carloune • 24 Mai 2020 • Cours • 541 Mots (3 Pages) • 478 Vues
1) J. Giraudoux choisi d’ouvrir sa pièce sur un dialogue entre deux femmes : Andromaque et Cassandre. Quelle
est alors la différence avec la pièce de J. Racine ? Comment interprétez-vous ce choix ?
Dans la pièce de J.Racine, la pièce s’ouvre sur un dialogue entre deux hommes (Oreste et Pylade)
contrairement à la pièce de J.Giraudoux qui s’ouvre sur un dialogue entre deux femmes (Andromaque et
Cassandre), ces deux femmes parlent d’une éventuelle guerre qui éclaterait à Troie, à cause de l’enlèvement
d’Hélène par Pâris. Pourtant à cette époque les femmes n’ont aucun pouvoir officiel. Elles ne sont ni des
guerriers ni des personnes capables de prendre la décision de déclencher ou non la guerre. Le choix de débuter
la pièce par leur conversation peut donc paraître étonnant. Cela rajoute l’originalité à cette oeuvre et nous
donne envie au public d’en savoir plus.
2) Dans notre cours sur la tragédie classique (I. Cours d’introduction) nous avons vu que les héros tragiques
devaient être nobles et s’exprimer de manière soutenue. Que pensez-vous du niveau de langue employé par les
deux femmes ? Que pensez-vous de ce choix dramaturgique ?
On remarque que Giraudoux transgresse quelque peu les codes de la tragédie en introduisant dans son texte
une tonalité poétique « ayons recours aux métaphores. Figure-toi un tigre. Tu la comprends, celle-là ? C’est la
métaphore pour jeunes filles. Un tigre qui dort. » (l.21-22) et une tonalité ironique « On va bien lui envelopper
sa petite Hélène » (l.3). Les femmes ont plutôt un langage courant que soutenue même parfois familière « On
va le recevoir grossièrement. » (v.5), cela permet au public de se familiariser avec les personnages et de mieux
comprendre l’histoire.
3) Dans le mythe grec, le personnage de Cassandre possède le don de voyance, de lire l’avenir. La pièce de J.
Giraudoux a été écrite en 1935 : Comment interprétez-vous la réplique de Cassandre : « C’était la dernière.
La suivante l’attend. » (l.9) ?
Andromaque répond ici que son mari Hector lui avait promis que cette guerre serait la dernière. Ici, Giraudoux
parodie les généraux français de la première guerre mondiale qui disaient à leur troupe que cette guerre serait
la dernière, « la der’ des der’ ». «C'était la dernière. La suivante l'attend » (l.14) : À cette promesse, Cassandre
répond par de l’ironie : Il ne faut pas croire ce que disent les soldats, selon elle.
4) Le théâtre du XXe siècle (J. Giraudoux
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