Invention, fait divers
Commentaire de texte : Invention, fait divers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar aloetdesiree • 24 Mars 2017 • Commentaire de texte • 1 076 Mots (5 Pages) • 862 Vues
Marion Miltchev
Maeva Verdiere Del Castillo
Aloise Forman
Fait Divers : Le parisien, « Pour cambrioler, il volait les clés dans les boîtes aux lettres »
L’homme des boites aux lettres
C'était un homme d'environ 27 ans, qui semblait mesurer un mètre quatre-vingt-cinq tout au plus. Il avait des cheveux bruns et ondulés qui tombaient jusqu’à ses épaules, lui donnant une allure assez négligée. Son front bombé faisait ressortir les traits grossiers de son visage. Sa peau était sèche et ses joues bouffies. Il avait également de petits yeux plissés, dont l’iris noire lui donnait un regard perçant presque méchant. Sa bouche était reconnaissable grâce à ses fines lèvres, gercées à cause du froid. Il ne laissait jamais transparaître un sourire ce qui lui donnait un air assez mystérieux. Le froid n’avait pas ravagé seulement ses lèvres, mais également ses mains entrecoupées de crevasse. Ses épaules larges et la forme carrée de son visage le rendaient froid et imposant. Sa corpulence impressionnante laissait apparaitre des muscles saillants sous ses vêtements sombres.
Il marchait les poings serrés ce qui laissait ressortir ses bagues ornées d’or qu’il portait à chaque doigt. Il était reconnaissable à sa démarche assez particulière : ses jambes étrangement arquées ne lui permettait pas de marcher normalement, mais le rendait presque boiteux, ce qui contrastait avec sa forte carrure. Son long cou laissait transparaître des tatouages colorés. Dessin d’animaux sauvages, symboles abstraits, et inscriptions semblaient parsemer son corps.
Il portait une combinaison noire, un manteau épais garni de fourrure et une casquette accordée avec ses chaussures blanches.
C'était un après-midi du 15 février dans la ville de Levallois-Perret dans les Haut de Seine, un homme s’avançait vers un immeuble assez vieux, on pouvait facilement y avoir le code pour y entrer. Après être entré, il fouilla les boîtes aux lettres, et en ressortit avec une clé dans sa main puis prit les escaliers.
Une fois arrivé au troisième étage, il ouvrit la porte et entra à l'intérieur du domicile. Il regarda partout dans l'appartement qui était d’ailleurs assez petit. Il trouva quelques bijoux en or et de l'argent, il les mit dans sa poche puis redescendit comme si de rien n'était. Il partit vers une terrasse d’un café juste en face de là où il se trouvait, il traversa la route sans même s’inquiéter de la présence éventuelle de voitures. Ses grands pas, bien que mal assurés, lui permettaient d’arriver rapidement jusqu’à une table sur le côté, un peu isolée par rapport aux autres.
Il s’assit sur sa chaise. Il semblait avoir le regard vide, il resta là sans bouger. Quelques minutes plus tard, en même temps que le serveur s’avança vers lui, deux voitures de police firent crisser leurs roues sur les pavés, se garant à une dizaine de mètres de la table qu’il avait choisie. En seulement quelques secondes, l’homme se retrouvait à terre, les mains derrière le dos, tenues fermement par un des agents de police qui se trouvait être une femme assez jeune et plutôt jolie ; les cheveux bruns, longs attachés, elle avait des formes généreuses, on pouvait le voir à travers son uniforme. Une autre était sur place, une jeune policière qui enfila des gants et ramassa délicatement un trousseau de clés qu’elle mit méticuleusement dans un sac plastique. Ces multitudes de clés devaient sûrement appartenir à l’homme à la démarche boiteuse, et elles avaient dû tomber de sa poche lors de l’arrestation assez mouvementée. Une foule s’était rassemblée autour des voitures de police, se tenant pourtant à une distance respectueuse de la scène. Sûrement avaient-ils peur que les policiers ne laissent s’échapper le supposer criminel qu’ils avaient devant leurs yeux. Les Levalloisiens qui s'étaient rassemblés parlèrent entre eux mais on ne pouvait savoir leur point de vue par rapport à cette histoire.
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