Introduction corpus
Commentaire de texte : Introduction corpus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sarah Piquet • 28 Février 2018 • Commentaire de texte • 758 Mots (4 Pages) • 2 764 Vues
Introduction
A travers ce corpus, les auteurs veulent montrer par leur texte : la troisième partie du roman « Germinal » de Zola écrit en 1885, la fable « Le loup et le chien » de La Fontaine écrit en 1668, le poème « Ultima Verba » du recueil de poésie « Les Chatîments » de Hugo écrit en 1853 et , l’essai « Emile ou De l’éducation » de Rousseau écrit en 1762 ce qui permet à l’homme d’être libre et par quels moyens . Dans un premier temps nous verrons la liberté exigeant sacrifice et renoncement. Puis dans un second temps, nous analyserons la liberté ; un droit, une valeur fondamentale qui s’oppose au renoncement.
Pour La Fontaine, Rousseau et Hugo la liberté n’est possible qu’au « prix » de certains sacrifices. En effet Rousseau prône l’absence de richesse, de biens matériels. Il valorise un bonheur simple, les plaisirs de la vie « on a du plaisir quand on veut en avoir » l.30-31. Il oppose la richesse des bourgeois qui « érige des murs », « le démont de la propriété infecte tout ce qu’il touche » l.6 à la simplicité de la vie, à sa liberté personnelle. Ou encore La fontaine montre que le loup qui « n’a que les os et la peau »l.1 choisit de renoncer au confort « os de poulets, os de pigeon et des caresses » pour sa liberté absolue sans concession ni limite. L’auteur montre que « la liberté est un trésor ». Hugo quant à lui se soumet à un autre type de renoncement, il choisit de s’exiler au nom d’un idéal.Il accepte l’éloignement hors de sa patrie « je ne reverrai pas la terre douce et triste » l.15. Il fait le sacrifice d’une chose qui lui est chère. Il choisit de « rester debout » face la tyrannie de Napoléon III « s’il n’en reste qu’un je serai celui la »l.28
La liberté n’est pas seulement un renoncement mais peut être aussi un désir de rester fidèle à ses valeurs personnelles. Ainsi le loup veut garder sa fantaisie, son extravagance, il veut à tout prix être libre de courir, de vivre « Vous ne courez donc pas ? Où vous voulez ? »l. 36-37 Rousseau quant à lui préfère valoriser des valeurs personnelles comme le bonheur et le plaisir plutôt que la richesse. Hugo montre clairement son soutien et sa volonté de préserver des « choses tombées » (La République) qui lui permettent de s’insurger dans l’espoir de revenir dans son pays. Il ne veut en aucun cas se soumettre à tout signe d’oppression.
La Liberté n’est pas seulement un symbole de sacrifice et de renoncement, c’est aussi un droit, une valeur fondamentale qui exige une certaine résistance. Chez Zola la liberté doit être un droit reconnu pour tout individu quelle que soit sa condition sociale. La liberté passe par un besoin de révolte des classes opprimées par la bourgeoisie. « les riches qui gouvernent avaient-ils beau jeu de s’entendre.
Auparavant, les anciens mineurs comme ‘le père Bonnemort » ne se « tracassait pas de la sorte » l.3. Ils étaient ignorants et « vivaient dans la mine comme une brute »l.13 .Par la suite, l’instruction révèle la volonté chez les mineurs d’une lutte sociale, d’une envie de s’opposer ensemble « une armée d’hommes » l.19-20 « la réflexion serait défendue à l’ouvrier ! »l.10 ces « gens du métiers « font preuve de militantisme. Ils cherchent à tout prix à se faire entendre. Hugo quant à lui ne veut renoncer à son idée de République, il est seul contre tous mais fidèle à ses valeurs « sombre fidélité pour les choses tombées »l.11. Lui aussi montre la volonté de faire reconnaitre ses droits. Le loup de La Fontaine cherche à garder sa liberté, il choisit de refuser « l’esclavage » du chien comme le mineur refuse « l’esclavage » social du patron. Ainsi, ses trois auteurs veulent se faire attendre et défendre leur opinion. Ils refusent de renoncer et se « battent » pour faire valoir leurs idées.
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