Intro d'un commentaire de LA BETE HUMAINE + I/ et sa première sous partie

Le naturalisme est un nouveau mouvement littéraire qui appairait dans les dernières décennies du XIXe siècle précisément en 1870. Il s’appuie sur les recherches scientifiques des sciences humaines et sociales. Ainsi il montre le rôle de l’hérédité, met en évidence l’influence du milieu et dénonce les défauts de la société. Émile Zola en est le principal représentant.

Nous étudierons l’incipit de La Bête Humaine d’Émile Zola datant de 1868. L’incipit permet de capter l’intérêt du lecteur pour lui donner envie de lire la suite mais également à renseigner le lecteur et à annoncer le style et la visée. Dans cet incipit nous découvrons Roubaud, personnage principal, qui semble être un personnage banal, un sous-chef de gare logeant dans une chambre à Paris. Il appartient à la classe moyenne. Celui-ci observe de sa fenêtre la gare ainsi que l’espace qui l’entoure.

Nous nous demanderons qu’est ce qui fait de cet incipit une incipit d’un roman naturaliste. À travers les éléments qui rendent ce début de roman réaliste puis on s’intéressera au point de vue de la description puis on s’interrogera sur l’image du monde du rail pour Zola…

I/ L’incipit réaliste

A/ Un cadre précis

= > Cadre Spatio-Temporel très précis: permettant de situer l’action dans le temps et l’espace ( pour lecteur)

grace aux procédées :

= > cadre temporaire

- « milieu de février » (l.9)

- « après-midi » (l. 9)

- R. observe le train de « trois heures vingt-cinq » (l.29)

= > cadre spatio

- «  Paris » (l.22)

- « quartier de l’Europe » (l.7-8)

- « c’était impasse d’Amsterdam, dans la dernière maison de droite […] au cinquième » (l.5)

- + d’autres lieu « rue de Rome », « Versailles », « Auteuil », « gare du Havre », « Mantes », « pont de l’Europe » (l.10 à 20).

...