Incipit de L'Etranger fiche d'oral
Fiche : Incipit de L'Etranger fiche d'oral. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Julie Temple • 22 Février 2017 • Fiche • 349 Mots (2 Pages) • 3 795 Vues
L'étranger, incipit, Albert CAMUS
Introduction :
Camus, né en 1913 en Algérie et meurt en 1957 après avoir reçu le prix Nobel. Il passe une enfance heureuse bien que pauvre dans un quartier populaire d'Alger, dans un univers complètement cosmopolite, ce qui forge chez lui la certitude qu'on peut être un peuple multiraciale. Remarqué par ses instituteurs, il s'oriente dans des études de philosophie. L’Étranger fait partie de ce que Camus appelle « le cycle de l'absurde » et transpose en roman sa philosophie de l'absurde, selon laquelle l'existence n'a pas de sens et seule la fatalité et le hasard guident nos pas. Le personnage de Meursault se base sur ses sensations et n'a pas d'émotions. Il ne connaît que la vie immédiate, il vit dans rythme quotidien et ouvert aux forces naturelles tel un nourrisson.
Développement :
- Un roman prosaïque
1) Cadre Spatio-temporel = Alger années 30 =Déduction du cadre par l'implicite , victoire Napoléonienne, livre paru en 42
2) Le narrateur personnage= étrange voire fou car emploi de déictique inappropriée
3) Le style = bref = mise en abîme télégramme = clé roman – philosophie absurde peu d'info
- Sous le signe de la mort
1) Mort annoncée = télégramme +guillemet +lieu = effet de réel L10 obligation enterrement 1ere action
2) mort dans la société = codifiée , consolation sans aucun sentiment dites par Céleste (divin), indifférence patron et Meursault. Humour avec Emmanuel (dieu avec nous) = nom démesuré
3) Mort prétexte = excuse travail L12-13 , clichés
- L'étranger
1) Décalage écriture/propos = aspect de journal, parole étrange et incohérente = occurrence incertitude
2) Paroles rapportés = télégramme énoncé minimal qui évacue le temps, récit oralisé= absence maîtrise du langage
3) personnage sans réflexion ni sentiments = n'exprime que ses sensations pour la plupart négatives : la chaleur, cahots de la route , odeur d'essence, lumière pénible.
CONCLUSION :
L'humanité réside dans le language, la mémoire, les sentiments, de réflexions et de notions éthique que Meursault ne semble pas possédé. Camus présente donc ici un personnage étrangé à sa propre humanité ce qui donne un impression d'anti-héros, d'un anti-roman et don un sentiment d'absurdité.
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