Inégalités lors du confinement

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Aujourd’hui nous allons vous parler de toutes les inégalités qu’il y a pu avoir durant le confinement.

Le 16 mars 2020 à 20h, le président Emmanuel Macron annonce la mise en place d’un confinement, auquel deux autres succèderons, ainsi que de la mise en place d’un couvre feu les mois suivants pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 en France. « Nous sommes en guerre » affirme le président lors d’une intervention qui a marqué les Français. Durant plus d’1 mois, la France entière et de nombreux autres pays ont vécu sous cloche, confinés pour limiter l’épidémie liée à un virus que le monde découvrait à peine.

Dans cette présentation nous nous demanderons si le confinement a été révélateur d’inégalités. C’est pourquoi à travers cette problématique nous évoquerons dans un premier temps le quotidien de la majorité de la population qui à été bousculé puis dans un second temps nous verrons comment les personnes défavorisés ont fait face au confinement.

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Comme nous l’avons dit précédemment, l’annonce du président avait marqué les Français. Mais même si la crise sanitaire et sociale nous a tous concerné, elle ne nous a pas tout touché de la même manière. Cela dépendait de la situation géographique, de la taille de son logement, de son âge et de son genre, de son niveau de diplômes, de ses revenus, de son métier. En résumé et autrement dit de sa place, matérielle et sociale.

Pour commencer le public étudiant est de base un public plus fragile sur de nombreux aspects : rapport aux soins, santé mentale, addiction, précarité importante. Cette crise sanitaire est rapidement devenue une crise sociale importante pour cette partie de la population. La précarité étudiante est une réalité en France depuis de très nombreuses années. La démocratisation de l’enseignement supérieur, l’augmentation du coût de la vie et la non- augmentation, voire la diminution, des aides sociales ces dernières années sont des facteurs qui sont venus la renforcer.

Pour ce qui est de la fermeture des universités qui a mis à mal la poursuite des enseignements. En effet, de nombreux établissements n’étaient pas prêts à mettre en place, encore moins à généraliser, l’enseignement à distance. Malheureusement, de nombreux étudiants ne pouvaient pas suivre les enseignements à distance car certains ne disposaient pas d’équipements informatique personnel, de forfait internet, d’espaces propices au travail avec des logements insalubres, la garde des frères et soeurs et de nombreuses autres raisons.

La période de confinement peut également venir impacter fortement le bien- être et la santé mentale des étudiants. Un étudiant sur trois avoue avoir déjà renoncé à des soins faute de moyens financiers ou parce que « ça va passer » . Ils sont également près de 37 % à présenter une période d’au moins deux semaines consécutives pendant laquelle ils se sont sentis tristes, déprimés,

sans espoir, au cours des 12 derniers mois. Ces symptômes sont présents chaque jour ou presque pour 22 % des étudiants contre 11 % en population générale.

La période de confinement peut venir renforcer ces différents symptômes ou bien même les déclencher. En effet, l’isolement social pour les étudiants restés dans leur chambre

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