Huis Clos, Sartre, 1943
Analyse sectorielle : Huis Clos, Sartre, 1943. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar loula19 • 27 Janvier 2021 • Analyse sectorielle • 1 731 Mots (7 Pages) • 1 208 Vues
LECTURE ANALYTIQUE N°4
Texte : Huis clos, Sartre, 1943
Introduction :
⇒ Jean Paul Sartre est un écrivain et philosophe Français représentant du courant existentialiste.
⇒ L’existentialisme est un courant philosophique et littéraire qui pense que l’être humain forme l’essence de sa vie par ses propres actions. L’existentialisme considère chaque personne comme un être unique maître de ses actes, de son destin et de ses valeurs qu’il décide d’adopter.
⇒ Jean Paul Sartre a marqué son époque avec ses œuvre tel que L’Être et le Néant (1943), L’existentialisme est un humaniste (1946) ou encore La Critique de la raison dialectique (1960).
⇒ L’oeuvre Huis clos a été écrite en 1943 et représenté pour la première fois en 1944. Cette pièce de théâtre en un acte est une pièce symbolique de l’existentialisme. L’acte est composé de cinq scènes, l’extrait étudié provient de la scène 5.
⇒ Les trois personnages arrivent en enfer parce qu’il ont pêché, Garcin est un lâche,il a refusé le combat et a laissé mourir sa femme.Ines l’homosexuel à tuée son cousin pour sortir avec sa femme et Estelle est infanticide, c’est à dire qu’elle a tué son bébé dès qu’il est né. Ils se retrouvent donc tous les 3 dans cette pièce qui est l’enfer et se rendent compte que l’enfer c’est les autres.
⇒ Problématique : Quelle vision de la société Sartre défend-il dans ce texte ?
⇒ Plan : 1) Des relations conflictuelles
a) des relations tendues
b) volonté de faire souffrir l’autre
c) un enfer psychologique
2) Une représentation de la condition humaine
a) le regard d’autrui
b) la tentation de l’amour
c) le tragique de la condition humaine
Première partie
1) Des relations conflictuelles
a) des relations tendues
L.15/26 – « lâche !..lâche ! » – répétition ; ponctuation excessive – elle insulte Garcin ; montre l’attaque d’Ines
L.12 – « tu l’entendras chanter » – pronom de la 3e personne – Estelle cherche à contrarier Ines. Elle parle à Garcin d’Ines comme si elle été pas là alors qu’elle est à coté ⇒ ignorance
L.16 à 19 – elle se parle directement, pronom « tu » – seul moment où elle se parle, violence
L.10/12 – parole à l’impératif – Estelle utilise Garcin, elle lui donne des ordres, elle veut provoquer sa colère pour pouvoir en profiter
L.22 – didascalie – montre qu’il n’est pas avec Estelle
L.34 – « abandonne Ines » – didascalie – violence, montre que Garcin se rapproche d’Ines seulement pour se venger d’Ines
b) la volonté de faire souffrir l’autre
L.34 – didascalie – il la laisse tomber, volonté de lui faire mal
L.3 – « tu vas payer » – futur (aller+infinitif) – menace d’Ines contre Garcin
L.10 – « venge-toi » – impératif – Estelle souhaite faire souffrir Ines
L.15 – « lâche ! » – répétition – fait remonter des remords a Garcin
L.17 – « grosse patte » – animalisation de Garcin – parce qu’il obéit a Estelle et qu’il se jette sur elle comme un chien
L.29 – « il est docile comme un chien » – comparaison – il est ramené à l’état d’animal
L.13 – « tu me tiens mais je te tiens aussi »– opposition, chiasme, parallélisme – montre la réciprocité, Garcin peut faire autant de mal à Ines que Ines peut faire de mal à Garcin
L.5 – Didascalie – se geste montre qu’il cherche à l’étrangler mais la menace physique ne marche pas puisqu’ils sont déjà morts. Ils sont déjà morts c’est pour cela que la violence physique est très peu présente dans le texte
c) un enfer psychologique
Les personnages ne cessent de vouloir se blessés, mais il n’est pas question de violence physique mais d’une violence encore plus terrible la violence psychologique
L.36 – « je comprend que je suis en enfer » – complément de lieu – démarche déductive, avec ce qu’il vient de vivre il déduit et comprend qu’il est en enfer
L.39/40 – opposition entre l’énumération qui met en avant la représentation traditionnelle de l’enfer et l’enfer c’est les autres – on se rend compte que le véritable enfer c’est la violence psychologique, c’est les autres
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