Homo jardinus

Rédiger un article de presse dans lequel vous présentez la nouvelle Homo Jardinus. Vous interrogerez dans cet article la portée morale, ou encore la leçon que l’on peut tirer de cet apologue.

La nouvelle Homo Jardinus vient de paraitre. Elle aborde la question de notre futur. On y suit l’histoire d’Archibald Beagle, un ancien militaire Anglais qui se réveille un matin d’Avril et découvre qu’une parcelle du jardin qu’il chérit tant a mystérieusement disparu. Le lendemain, le même phénomène se reproduit. Sa réaction excessive face à ce vol pousse Beagle à défendre son territoire coûte que coûte. Alors, armé de son plaid, de son café, et son fusil sur les genoux, il attend le coupable.

Le soir venu, le criminel est de retour, et Beagle découvre la vérité : les individus venant tout droit du XXIIème siècle sont à la recherche de verdure pour la simple et bonne raison qu’il n’y en a plus aucune chez eux. Très vite, la comédie vire à la dystopie avec la découverte de cet univers apocalyptique, et du futur qui nous attend et qui n’est finalement pas si lointain.

Ces hommes du futur et leurs allures maladives, presque inhumaines expliquent donc le sombre avenir qui nous attend si nous ne changeons pas nos habitudes : destruction totale de la nature qui ne reste plus qu’un vague souvenir, un mythe, et une absence de végétation, anéantie et décimée par un virus mortel.

Alors, même si tout cela peut nous sembler si lointain et impossible à atteindre, ce futur pourrait bel et bien devenir le notre si nous ne changeons pas nos habitudes. En effet, l’aspect engagé de ce texte sert à nous alarmer, à nous rappeler que nous ne sommes rien sans nature et qu’on se retrouve complètement déshumanisé sans elle. Que devient l’homme quand il ne peut même plus respirer le plein air et qu’il doit, comme les hommes des années 2189 de l’apologue, utiliser un filtre à oxygène pour parvenir à le faire ?

Ce sont les questions que nous posent ce texte, qui nous force à nous remettre en question et à changer maintenant, avant qu'il ne soit trop tard.

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