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HEUREUX QUI COMME ULYSSE les regrets 1533

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Par   •  21 Février 2018  •  Commentaire de texte  •  1 249 Mots (5 Pages)  •  847 Vues

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HEUREUX QUI COMME ULYSSE les regrets  1533

Introduction :

Joachim du Bellay poète de la renaissance (1522-1560), ait ses études de droitset  l’amène à fréquenter les humanistes et en particulier Ronsard. Il parfait son éruditionavec les auteurs italiens tels que Pétrarque, Boccace, l’Arioste et fera partie des 7 poètes de la Pléiade.

*Dans les antiquités de Rome le poète exprime sa fascination pour la ville éternelle dont il célèbre « les poudreuse reliques » mais aussi l’évocation de la décadence romaine lui permet de développer une réflexion plus générale sur le destin de l’humanité.

* Le sonnet « Heureux qui comme Ulysse » fait partie du recueil des regrets publiés en 1558, relève de l’élégie où il traite du mal être et du bonheur perdu après avoir séjourné quatre années à Rome, le poème à travers le lyrisme expose son expérience malheureuse suite à ce voyage à Rome et y exprime la nostalgie du pays.

* Dans heureux qui comme (Ulysse 1533) tiré du recueil les regrets le thème tourne autour du voyage et de l’exil, il propose à la fois un poème lyrique et critique qui atteste de son expérience personnelle comme de son héritage et son projet poétiques.

Développement :

Ce poème est lyrique. En effet, le poète se lamente. Cette caractéristique est mise en exergue par le terme « hélas ! » placé à l’hémistiche au vers : « Quand reverrai-je, hélas !, de mon petit village ». Ce terme mis en valeur par son emplacement exprime une certaine souffrance comme si le poète se lamentait intérieurement. Le point d’exclamation accentue cette tristesse.  De plus le deuxième quatrain est une longue interrogation commençant par le verbe au futur « reverrai-je » exprimant une incertitude, un doute rongeant le poète. On dirait qu’il cherche désespérément une réponse, celle de retrouver son village.  L’anaphore de « reverrai-je » donne naissance à un chant de lamentation. De plus, l’enjambement de « reverrai-je » montre que cette lamentation est continue comme si l’absence de sa terre natale le marquait profondément dénotant d’un certains mal-être. Les sonorités en [s], [z] dans « hélas », « saison », « maison » exprime la souffrance. Les sonorités en [i] dans « petit », « village », « cheminée », les sonorités en [l] dans « village », « hélas » ainsi que les nasales : « maison », « saison » exprime une grande tristesse, une mélancolie omniprésente dans le poème.

Ce lyrisme s’exprime aussi par le regret du foyer natal. Le poète est exilé et espère retrouver son village. Cet exil est marqué par la comparaison « comme Ulysse », ainsi que la périphrase « qui conquit la toison » faisant référence à deux grands héros de la mythologie grecque, Ulysse et Jason. Ils évoquent le voyage. Les adjectif qualificatifs « petit », « pauvres » ainsi que le champ lexical de l’habitat : « maison », « cheminée », « clos » exprime la modestie, la simplicité comme si son village malgré sa simplicité, prenait toute la place de son cœur. En effet, sa famille y vit. Cet élément est mis en lumière par l’expression « Vivre entre ses parents, le reste de son âge ». Le pléonasme « Fumer la cheminée » insiste sur la chaleur du village tant aimée par le poète qui lui manque atrocement, insiste sur l’affectif. Les pronoms possessifs « mon », « ma », « mes » marquent l’aspect affectif du poète vis-à-vis du village, marque une intimité sentimentale.

La comparaison entre Rome et son pays natal. Les derniers tercets sont entièrement voués à la comparaison de Rome et de son pays natal, l’Anjou. A partie de l’anaphore « Plus que », le poète crée un parallélisme entre sa terre natale et Rome. L’anaphore de « Plus » insiste sur la supériorité de sa terre natale.  Cette confrontation se fait élément par élément souvent autour d’une césure à l’hémistiche qui accentue cet effet d’opposition. La comparaison « Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux que des palais romains le front audacieux » est plus longue par rapport aux autres comparaisons qui suivent. Ce changement de rythme plus rapide crée une confrontation entre sa ville natale et Rome.

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