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Guy Goffette / Éloge pour une cuisine de Provence

Commentaire de texte : Guy Goffette / Éloge pour une cuisine de Provence. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  1 243 Mots (5 Pages)  •  571 Vues

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Dans ce commentaire, nous nous proposons d’étudier un poème de Guy Goffette, un poète belge qui est né le 18 avril 1947 et est encore en vie aujourd’hui. Le poème qu’il nous est proposer d’étudier est extrait du recueille de poème nommé : Éloge pour une cuisine de Provence. Pour cette étude, nous nous posons la question suivante : Ce texte n’est -il que l’histoire d’un groupe de personne qui souhaitent fuir la routine ? Ce problème sera analysé sous deux angles, d’abord l’aspect le plus évident de l’envie de fuir la routine, puis l’aspect moins évident, les rêves impossibles d’enfants devenus adultes

Certes, ce poème montre l’envie de fuir le « train-train » quotidien.

En effet, dans ce texte on trouve la présence d’une certaine répétition, on le voit avec les adverbes « toujours » au vers 5 et « encore » vers 11 ainsi qu’avec l’anaphore, du vers 6 au vers 10, en « et ». Ensuite il est dit que le narrateur est sur une île, une île représente un endroit entouré d ‘eau où nous sommes enfermés et où l’on connaît les moindres recoins et l’habitude de voir chaque jour le même paysage. La famille est dite « encalminée », ce terme, normalement utilisé pour parler d’un bateau immobilisé, est utilisé ici pour dire que la famille ne change pas, qu’elle fait toujours les mêmes choses et qu’elle ne sort jamais de sa routine. Selon moi, lorsqu’il est dit « ruée d’automne », l’automne montre le cycle des saisons qui se répète, encore une référence à la routine. Pour finir, dans ce poème il n'y a pas de rime, sûrement un moyen de l'auteur pour montrer une envie de casser les codes et donc, la routine.

Ce texte est donc bien une expression de la routine, mais pas seulement, on y trouve aussi la fuite.

Dans ce texte, effectivement, on observe de nombreuses références à la fuite. Tout d'abord, on trouve les champs lexicaux de la mer : « mer », « vagues », et de la navigation : « navires », « voile », « amarres », « amiraux ». La mer et la navigation dans ce texte sont utilisées pour leurs sens connotés du voyage, de l'aventure et de la liberté. Le narrateur exprime clairement la fuite dans le vers 9 : « adieu père mère famille encalminée, la voile est tendue », le mot adieu est très clair, il est utilisé pour dire que l’on s’en va pour ne plus revenir, le narrateur cite les personnes à qui il doit dire adieu en partant, il cite son père, sa mère, et sa famille. Le terme « encalminée » a déjà été défini précédemment, pour finir avec ce vers, « la voile est tendue » est une métaphore de la navigation pour dire que tout est prêt pour partir. Ensuit dans le vers 12 : « Pour nous barrer la route », ici la route est le chemin vers la liberté, le bonheur et l’avenir, le reste de cette citation sera étudier ultérieurement. Dans les vers 20-21 « sûrs comme les grues à la ruée d’automne/ de trouver l’or vif sous la paupière basse de l’horizon », les grues sont des oiseaux migrateurs qui fuient l’hiver, et la ruée rejoint cette pensée, enfin trouver l’or vif, c’est pour signifier partir à l’aventure et la paupière basse serait une allusion à la mer puisque lorsqu’on regarde vers la mer on voit le ciel en haut, qui serrait la paupière haute et la mer qui serait la paupière basse comme pour œil. Si on part sur ce principe on peut penser qu’il faut passer par la mer pour atteindre l’horizon, ou plutôt son sens connoté de l’avenir.

Donc ce texte est bien une représentation de la fuite de la routine

Mais, si ce poème témoigne, effectivement, de l’envie de fuir sa routine, il est aussi une représentation des rêves d’enfants devenus adulte.

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