Gael faye
Commentaire de texte : Gael faye. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ney-mar • 10 Avril 2020 • Commentaire de texte • 1 221 Mots (5 Pages) • 1 238 Vues
Lecture analytique : Extrait N°1 Petit pays de Gaël Faye (P.13 à 17)
Plan :
- Une envie d’ailleurs liée au passé
- Une vie de déraciné
- Les réfugiés et les désordres du monde
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- Situation du passage dans le roman :
Le passage étudié se situe entre le prologue et le chapitre 1.
Le prologue nous ramène dans l’enfance du narrateur : son père explique à ses enfants quelles sont les différentes ethnies qui peuplent le Rwanda. Il tente de donner des réponses aux questions, naïves mais censées de son fils qui ressent une atmosphère de tension autour de lui, même à l’école.
Le passage étudié est présenté en italiques et nous ramène au temps du narrateur adulte, le jour de ses trente trois ans. Il vit en France mais connaît une grande nostalgie, au point que l’idée du retour au pays l’obsède.
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1. Une envie d’ailleurs liée au passé :
- Les éléments qui créent la nostalgie
Cette partie répond aux questions suivantes :
- Quels sont les éléments qui nourrissent la nostalgie du narrateur ?
- Comment l’envie d’un ailleurs se manifeste dans ce texte ?
Le pays natal : comment est-il présent dans le texte ?
Il n’est pas nommé dans le texte.
Il est présent à travers certains détails : L.12 « de si loin », L. 17 Où l’on vit pieds nus, L. 40 La pluie est « tropicale », L. 41 On y trouve des crocodiles, des mangues.
Cet environnement est associé au bonheur, il est celui qui rassemble la famille : « Papa, Maman » et les amis « mes amis », « les copains »
- Une crainte pourtant :
On sait que ce bonheur est vieux de « vingt ans » l.3 et on devine que le fait de retrouver le pays natal est tentant mais aussi redouté : « une peur » l.1, pourquoi ?
- Le passé semble peuplé d’éléments effrayants : il a « laissé des cicatrices », « des marques » l.5 et l’esprit du narrateur n’est jamais en repos avec « une histoire qui (le) hante » l.26.
+ noter l’antithèse de la ligne 3 : « La nuit en rêve, le jour en songe »+ parallélisme de construction
+ adverbe : « Indéfiniment » l.1
Mais ce jour-là c’est son anniversaire et comme par hasard il a reçu un coup de téléphone (l.24/25) qui relance l’idée du retour.
- Des comptes à régler :
Cette partie répond à la question suivante : comment voit-on que ce passé contient des éléments sensibles et douloureux ?
L’idée du retour est quand même attirante pour le narrateur car elle permettrait d’en finir avec les incertitudes, d’ « en avoir le cœur net » l.25/26, de « solder » l.26 , de « refermer la porte derrière « l.27.
Ana semble être la seule au courant de ce malaise. Il voudrait « lui raconter » « lui dire » l.24. C’est la seule capable de donner un avis, un conseil. Mais Ana ne répond pas comme si la décision du retour ne devait tenir qu’à lui.
2.Une vie de déraciné
- Un environnement triste :
Ici nous pouvons reprendre les éléments de réponse de la question 2 des questions préparatoires (Le narrateur est-il bien dans le pays dans lequel il vit actuellement ?)
Les éléments de vie à l’européenne :
- Temps gris : la météo est au centre des conversations : l.13
- « Le ciel est bas » l.17,18
- Le crachin est gris : l.18
Il a un travail régulier (cadre ?), des collègues, s’habille avec des chemises et des chaussures cirées : l.14,15 mais il ressent tout cela comme une prison : « emmailloté » l.15
L’environnement ne correspond en rien à ce qu’il aime !
C’est un milieu urbain et laid :
Il comporte « un centre commercial » l.19, « des lignes de chemin de fer » l.19, une « gare » l.20.
Le seul endroit qui renvoie à la nature est un « petit parc » l ;18 qui étouffe au milieu du béton et dans lequel « il n’y a aucun manguier » l.18.
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