G.Flaubert L'éducation sentimentale.
Fiche : G.Flaubert L'éducation sentimentale.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar DerinoxRide • 20 Mai 2018 • Fiche • 11 637 Mots (47 Pages) • 657 Vues
LA 14 : G.Flaubert L'éducation sentimentale.
Intro : En 1869, Flaubert grand auteur du XVIIe écrit L'éducation sentimentale. L'incipit du roman présente le voyage d'un jeune homme Frédéric Moreau, qui retourne dans sa ville natale. Nous étudierons dans un premier temps l’effervescence du départ de Frédéric, dans un second temps la description de Frédéric et dans un dernier temps le passé du personnage.
Ia-) Le cadre spacio-temporel : l.1 à 7
- Point de vue omniscient : indications de date et de lieu
- Normes de réalisme => pour les lecteurs en 1869 l'histoire est récente.
- Septembre = fin de l'été, comme « 18ans » pour F= fin de la jeunesse. Roman d'apprentissage (L'éducation).
- 1ere phrase « plante » le décor du livre.
b-)Anonymat des figurants :
- Changement du point de vue du narrateur, visions des voyageurs se trouvant sur le quai.
- Juxtaposition de propositions qui mettent sur le même plan les gens, anonymes, les objets et les matelots.
- Le rythme donné par la ponctuation nombreuse, fait alterner les groupes syllabiques longs et brefs.
- Tout les verbes employés créent des contradictions « on se heurtait » « gênaient ».
- Succession de groupes nominaux indéfinis « les gens », « les barriques » et de groupe nominaux définis « les matelots » « les colis ».
-Anonymat marqué par les pronoms indéfinis : on, personne. Et absence de communication : « les matelots ne répondaient a personne. »
c-) Description des sens :
- Des impressions auditives en plus des impressions visuelles.
- « tapage » et « bruissement » = bruits confus et désordonnés = contribution a l'effervescence.
- Tintement de cloche= imminence du départ
- « nuée blanchâtre » de la vapeur, donne une impression de réalité ; rappel aux tableaux impressionnistes (La gare st-Lazare de Monet)
II a-) Le départ du bateau : l.7 à 12
- le passé simple « partit » et l'adverbe temporel « enfin » contribue a l'effet de rupture.
- « comme 2 larges rubans que l'on déroule » =>description faite a partir du bateau ; comparaison assimile le cours du fleuve au cours de la vie.
b-) un passager particulier :
- « un » introduit peu à peu la présentation du perso principal
- le jeune homme est perçu de façon extérieure cependant le point de vue est omniscient, le narrateur connaît son âge.
- a l'arrière du bateau « près du gouvernail », le perso est tourné vers ce qui lui échappe au lieu de vers l'avant, l'avenir.
- le perso. est vu comme un rêveur ; symboliquement, toute son histoire est en germe ici, dans cette volonté d'agir qui n'aboutit pas.
c-) la déception du jeune homme
- description de son attitude qui confirme la passivité du perso.
- « contemplait » le perso. est spectateur et non acteur.
- indication pour le lecteur que le perso. n'est pas parisien. « des clochers, des édifices » « dont il ne connaît pas les noms »
- comme une approche du personnage par le narrateur, qui nous livre sa vision des choses. « puis il s'embrassa, dans un dernier coup d'oeil, l'île st Louis, la Cité, Notre-Dame ; et Paris disparaissant, il poussa un grand soupir »
III a-) présentation du perso.
- « M. Frédéric Moreau, nouvellement reçu bachelier, s'en retournait à Nogent-sur-Seine, où il devait languir pendant deux mois, avant d'aller faire son droit » = narrateur omniscient et prends du recul par rapport a son perso. Il lui donne : nom, prénom, état civil, et situation sociale.
- « languir » relève le mouvement d'humeur vers Nogent-s-Seine, qui apparaît médiocre par rapport à Paris.
- « s'en retournait » explique (enfin) la raison pour laquelle le perso se trouve sur ce bateau.
b-) la modestie du perso.
« sa mère, avec la somme indispensable, l'avait envoyé au havre voir un oncle, dont elle espérait, pour lui, l'héritage »
- cette phrase nous montre la vie privée du perso.
- on suppose que F. n'a plus de père. Puisque c'est sa mere qui s'occupe de l'aspect financier de sa vie.
- vie pas très aisée : « somme indispensable ». La mère a de l'espoir et Frédéric lui obéit.
c-) les remords de la capitale
« il en etait revenu la veille seulement, et il se dédommageait de ne pouvoir séjourner dans la capitale, en regagnant sa province par la route la plus longue »
- Seul Paris importe F, il se désintéresse de sa vie matérielle e de l'héritage de son oncle.
- frustration de F, par le verbe « dédommager » parce qu'il ne vit pas a Paris.
- « la route la plus longue » achève de peindre F comme un spectateur parce qu'il profite une dernière fois du paysage sans savoir quand il y reviendra et si il y reviendra un jour. De plus cela montre une fois de plus qu'il n'est pas pressé de rentrer chez lui
CONCLU :
répondre a la PB, comme une scène d'exposition au théâtre, cet incipit présente le perso. principal, la cadre spacio-temporel, « l'intrigue » de l'histoire. Flaubert joue sur les points de vue…
plan: I-) une scène d'exposition
II-) un début réaliste
III-) une nouvelle perspective esthétique
LA08 Dom Juan, Acte III scène 2, Molière
Intro : Molière, dramaturge du XVIIe est aussi un auteur de comédies, un comédien.
Il écrit Dom Juan en 1665, une pièce en V actes. C'est l'histoire de la vie d'un perso infidèle , séducteur et libertin.
I-) Le portrait de DJ
II-) Un double affrontement
III-) Une scène qui instruit une morale.
IA-) la force de la raison :
- cette scène représente la raison pure face à la foi.
-lors du dialogue avec le pauvre, DJ construit une sorte de syllogisme : ta seule occupation est de prier tous les jours/ or ta situation ne s'améliore pas (« tu es bien mal reconnu de tes soins ») = prières inutiles.
-DJ cherche a prouver sa totale indifférence vis a vis de dieu
B-) Dj manipulateur et cruel
-DJ domine puisqu'il a le titre, le pouvoir et l'argent.
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