Francais sujet imagination
Dissertation : Francais sujet imagination. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cece-29 • 1 Avril 2021 • Dissertation • 656 Mots (3 Pages) • 351 Vues
Sujet d’invention
Marseille, cette grande ville pleine de richesse historique, cette ville où, il y a bien des années elle l’a rencontré. Elle n’avait alors que seize ans, quand elle l’a vu, il était assis à une terrasse de bistrot, dans sa main un livre et dans l’autre un café fumant. Cette petite ride qui se creusait au milieu de son front et ses yeux perdus dans le recueil de Baudelaire, lui rappelait combien un simple livre pouvait transporter dans des mondes plus lointain que l’espace, un monde où l’imaginaire n’était que voyage. Mais aujourd’hui, la technologie est là. Martine ne reconnait plus le monde dans lequel elle vit, un monde où plus personne ne se regarde, tous les yeux rivés sur le téléphone. Comme si, ce petit appareil leur était greffé, à les regarder, il fait presque partie intégrante de leur anatomie. Un monde où l’amitié n’est plus d’actualité, un monde où les jeunes sont abrutis par la télé-réalité, où leur opinion n’est même plus écouté. Peut importe la direction que prennent ses yeux vieillies par l’expérience d’une vie, elle tombe inlassablement sur de la technologie. Cela l’attriste de voir à quel point son monde à changer en si peu de temps, même pas le temps d’une vie. Le temps file si vite.
Lorsqu’elle se balade au bras de son amour de jeunesse, elle s’attarde sur tous les détails de cette ville qui l’a vu grandir, les petites rues cabossaient par la vie, les parcs dans lesquels elle aimait tant jouer mais qui sont aujourd’hui déserté au profit des télévisions. Mais rien, aucuns enfants en train de jouer sur la balançoire, pas non plus de jeunes couples posés sur l’herbe du parc Borrélie. Autour de la fontaine, les jeunes se prennent en selfie pour à son avis poster leur cliché sur les réseaux sociaux. Elle est emplie d’une profonde tristesse à la vue de ce monde gâché par les bruits parasites des klaxons des voitures, des éclats de voix de gens au téléphone, des injures lancés d’un chauffard à un autre. Mais où sont passés les éclats de rire des enfants ? Les « je t’aime » devant le vieux port ? Les nouvelles amitiés crées autour d’un café ? Martine est enclin à une immense nostalgie de ses jeunes années. Cette jeunesse l’a désole. Pourtant la ville reste la même, sublime, indomptable et imperturbable à ce changement d’époque. Elle décide de prendre le bus pour Notre-Dame de la Garde et une fois en haut, son souffle se coupe comme à chaque fois qu’elle admire cette vue sublime et unique. Elle s’oblige à regarder cette ville comme si elle ne l’avait jamais vu auparavant, avec un œil nouveau mais en même temps avec le sentiment que c’est peut-être la dernière fois que ce paysage s’offre à elle. La mer se perd à l’horizon, des pays lointains se dessineraient presque au loin, l’espoir d’un monde meilleur peut-être. Lorsque qu’elle est là-haut c’est comme si rien n’avait changé, comme si elle avait juste vieilli en même temps que son monde rêvé. Le moment de rentrer a sonné, ses prunelles s’autorisent un dernier regard vers le stade vélodrome, seul lieu de rassemblement à ses yeux, une équipe, des supporteurs, une famille et peut-importe l’époque rien de cela ne changera. De voir ce magnifique bâtiment avec le couché de soleil, lui rappelle à quel point un simple lieu peut rassembler tous
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