Flora Tristan, héritière d'Olympe de Gouges ?
Dissertation : Flora Tristan, héritière d'Olympe de Gouges ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Polioll • 5 Janvier 2022 • Dissertation • 1 253 Mots (6 Pages) • 4 080 Vues
Marwan Bensaida Granert 1ère1
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Flora Tristan est l’héritière des idées d’Olympe de Gouges, autrice de l’émancipation des femmes, elle a su développer et affirmer ses traits féministes dans la première moitié du XIVème siècle. Elle s’inspire en effet d’Olympe de Gouges, symbole fort du féminisme aujourd’hui et autrice de La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne de 1791. Olympe de gouges était une révolutionnaire accompli, qui a su se libérer de l’emprise masculine que représentait la société de son époque, une société très inégalitaire et ‘’patriarcale’’. La déclaration de 1791 est en faîte inspirée de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ainsi, nous nous demanderons pourquoi le projet d’olympe de gouges se retrouve dans la citation de Flora Tristan. Nous tenterons de répondre à la question en se penchant tout d’abord sur l’art de l’éloquence, l’art d’écrire. Ensuite nous démontrerons qu’il s’agit de textes ‘’féministes’’. Pour finir nous verrons que ces textes ont pour but de guider leurs auditoires.
En premier lieu, Flora Tristan retranscrit son art de l’éloquence dans ces propos. En effet, ces derniers proviennent de son œuvre L’émancipation de la femme , une œuvre engagé, et polémique. Tout d’abord, la citation est perçut comme un discours polémique, en effet Flora Tristan utilise une multitude de verbe d’action comme : « j’écris », « je crie », « je marche ». L’énumération de ces verbes visent tout d’abords à attirer l’intention du lecteur, le faîte qu’elle « écris » va pousser le lecteur à comprendre pourquoi et ce que veux faire ressentir l’autrice. De plus, Flora Tristan emploie certain verbes pour susciter une vive réaction chez ses lecteurs, « vous sachiez », « vous entendiez » ou encore « vous connaissiez ». Par ailleurs l’autrice utilise de nombreuses locutions conjonctives qui expriment le but : « pour que » qui permet de justifier le faîte qu’elle « écris »… On remarque néanmoins que ces locutions conjonctives font le parallélisme avec Olympe de Gouges, en effet l’autrice révolutionnaire exprimait souvent ces dires avec ces locutions, par exemple dans le Préambule de la déclaration des droits de la femme et du citoyen on retrouve « afin que » ou encore « considérant que ». La lecture de cette citation nous laisse donc penser qu’il s’agît bel et bien d’un texte polémique où on retrouve ce parallèle entre Flora Tristan et Olympe de Gouges qui possède une construction du texte polémique similaire. Ensuite, on retrouve une construction syntaxique singulière. En effet, on redécouvre le rythme ternaire fréquemment utilisé par Olympe de Gouges, avec les verbes savoir, entendre et connaître. On détermine une certaine assurance dans ce rythme, avec une régularité des verbes qui rappelle l’objectif des lumières. De plus, la citation est construite sur une suite de parallélisme, « j’écris pour que », « je crie pour que », « je marche en avant pour que » qui se réfère au style d’écriture d’Olympe de Gouges, et qui sollicitait un sentiment de réaction chez le lecteur. Par exemple dans le préambule d’Olympe de Gouges on retrouve « pouvoir des femmes et ceux du pouvoir des hommes », cela inscrit l’égalité homme-femme recherché par ces deux autrices, le faîte de confronter deux termes généralement opposés dans leurs société peut avoir comme conséquence une réaction, un soulèvement du lecteur. La citation de Flora Tristan présente donc plusieurs facettes qui se confondent avec les écrits d’Olympe de Gouge, de part la similitude dans l’art d’exprimer leurs idées.
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