Fiche français « 4ème Spleen » Baudelaire

                                           Fiche français « 4ème Spleen » Baudelaire

Introduction :

Auteur : Charles Baudelaire (1821 / 1867), poète du 19ème siècle utilisant le classicisme en s’aidant du romantisme.

Oeuvres : « Le spleen de Paris », « Les fleurs du Mal »…

Résumé œuvre : Recueil de poèmes ayant choqué la bourgeoisie de par son utilisation particulière du Mal.

Extrait étudié : Poème appelé « 4ème Spleen » situé dans la fin de la section « spleen et idéal ».

Problématique et plan : Comment le poète met-il en scène la défaite du poète sous le poids du spleen ?

- L’emprisonnement progressif

- L’aggravation cauchemardesque

- La crise et la défaite

Partie 1 : L’emprisonnement progressif : 1er et 2ème quatrains

- présent suggère une action répétitive. = présent de durée ou d’habitude. Répétition d’un moment douloureux et met en relief le poids du temps. «  comme un couvercle », comparaison

- Pluriel sur le mot « ennuis » normalement indénombrable. = poids de l’ennui. L’ennui est vu comme l’ennemi absolu dans d’autres poèmes.

- La 2ème proposition de temps = aggravation de l’idée de l’emprisonnement. Idée de limite en passant de la verticalité « ciel » à l’horizontalité « cercle », « horizon »… : idée d’enfermement du poète.

- L’horizon vu comme un cercle : cercle des enfers de Dante. Poète enfermé donc en enfer. = renversement des images. Le ciel est comparé à un couvercle.

- allitérations en « s » : angoisse du poète et l’esprit personnifié est caractérisé comme une victime « gémissant ».

- aveuglement du à l’obscurité : oxymore « jour noir ». = jour pire que la nuit. Encore un renversement d’images. Poète dans l’obscurité et dépressif.

- aucun espace de liberté sur Terre. Elle est vue comme une prison « cachots », « cognants »,…

-  ponctuation = rythme différent : saccadé à l’image d’une chauve souris. Renversement d’image de l’espérance représentée par une colombe.

Partie 2 : L’aggravation cauchemardesque : 3ème quatrain

- Construit en 2 parties. Présence de la pluie, caractéristique du Spleen.

- Reprise de l’idée d’enfermement : « barreaux », « prison » v9-10. Tout l’univers devient une prison. « vaste prison » = oxymore.

- emploi répété des participe présents « se cognant » v8, « étalant » v9 : temps pesant et monotone

- v11-12 : « et que » = aggravation, mêle impressions physiques et étouffement.

- araignées, animal horrible associé à la peur. Lien à la phobie de la dévoration. Mise en relief par l’adjectif « infâme ».

- le temps présent renforce ce sentiment d’horreur.

- v11 = éléments visibles et v12 = éléments invisibles atteint dans les forces spirituelles du poète avec «  filets au fond de nos cerveaux ».

- Encore sentiment d’angoisse. Allitération en « f » = silence trouble et angoissant. Présence d’une menace silencieuse.

- correspondance entre l’extérieur générateur de mal être physique avec l’état d’âme du poète.

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