Fiche de lecture ZOLA la bête humaine

Auteur du livre : Émile Zola

Titre : La bête humaine

Date de publication : 1890

Édition/collection/nombre de pages : 1997 / Le livre de poche – classiques / 508 p.

Éléments biographiques :

Émile Zola, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 à Paris, est un écrivain français qui se caractérise surtout par ces romans naturalistes dont, plus particulièrement, un ensemble de vingt romans qui s’entrelacent avec des personnages appartenant à la famille des Rougon-Macquart.

L’auteur vit avec sa mère sous des conditions de vie plutôt difficiles après la mort de son père lorsqu’il avait l’âge de sept ans. En 1864, il publie son premier livre : Contes à Ninon et après celui-ci il n’arrête plus de publier des romans. Le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore l’article J’accuse où il expose son point de vue sur qui est le véritable coupable de l’affaire Dreyfus ; cet article provoquera à l’époque une grande polémique et sera la cause par laquelle il doit quitter la France. À son retour, en 1902, Zola est trouvé mort asphyxié.

Résumé :

Roubaud, sous-chef de la gare du Havre part à Paris pour une paire de jours avec sa femme Séverine où il découvre que son protecteur, Grandmorin, chef de la Compagnie et chemins de fer, a abusé d’elle dans son enfance. Pris par la jalousie, il veut le tuer.

Jacques Lantier, mécanicien de locomotive dans la ligne Le Havre-Paris marié a Victoire et maître de Sévérine, rend visite à sa tante Phasie qui lui raconte qu’elle pense que son mari, Misard, veut la tuer car elle ne veut par lui donner 1000 francs qu’elle a gardé depuis leur mariage. La fille de Phasie, Flore est attiré par Jacques. Celui-ci est très proche à réaliser le meurtre de sa cousine mais il aperçoit sur un train la silhouette d’un homme en assassinant un autre. Le corps est découvert de jour suivant, Lantier écoute Roubaud donner une explication fausse et comprend que c’est en faite lui qui, pris par la jalousie, avec sa femme comme complice, a tué Grandmorin. Jacques et Roubaud sont ensuite interrogés par le juge Denizet et Lantier ne dit rien sur ce qu’il sait, Roubaud lui remercie et demande d’être près de sa femme lorsqu’elle ira a Paris.

Une fois à Paris, Sévérine et Jacques passent du temps ensemble, ce qui fortifie leur relation, Lantier déclare même son amour à sa maîtresse. Sévérine revient plus tard le même jour au Havre. Pendant les mois suivants, le couple Roubaud passe par des irrégularités dans leur mariage car Sévérine veut prendre l’argent qu’ils ont enlevé à Grandmorin, or Roubaud le cache.

Sévérine part à Paris de nouveau et avec Jacques comme conducteur, l’express reste en panne pendant plusieurs heures. Après quelques essais pour remettre le train en route, Lantier se décide à prendre un temps pour se reposer et va visiter son amante. Flore arrive et voit son cousin s’embrasser avec Sévérine. La jalousie la prit et elle commença à organiser le meurtre du couple.

Phasie est morte, tuée par les empoisonnements de son mari qui continue à chercher l’argent. Flore cause un accident de train par lequel le couple est blessé, mais pas mort. Elle commence à se sentir coupable et se suicide. Sévérine soigne Jacques pour plusieurs mois et une nuit, après une rencontre sexuelle, Lantier tue sa maîtresse. Roubaud et un personnage secondaire appelé Cabuche sont trouvés dans la scène du meurtre et sont emprisonnés. À la fin, Jacques couche avec la femme de son ami Pecqueux. Les deux mécaniciens finissent par s’entre tuer dans une lutte provoquée par une dernière crise de jalousie.

Portrait d’un personnage :

Jacques Lantier est un homme qui provoque beaucoup d’intrigue de la part du lecteur. Il apparaît au deuxième chapitre du roman pour ne plus disparaître. Ce personnage est le Rougon-Macquart du livre, fils de Gervaise Macquart et d’Auguste Lantier et frère d’Étienne et Claude Lantier. Jacques Lantier est un conducteur de locomotive dans la route Le Havre-Paris, il voyage toujours avec son accompagnant Pecqueux. Ces deux derniers vivent pratiquement dans leur machine à tel point qu’ils l’appellent La Lison et disent avoir un ménage à trois avec elle.

La question que l’on peut se poser comme lecteur est : peut-on considérer Jacques Lantier comme un héros de l’histoire ? ou au contraire un homme qui n’arriverait jamais à l’être ?

D’une part, Lantier montre avoir toutes les qualités pour être le héros du livre : il est jeune, beau, fort, aimé par les femmes (« le voyageur, jeune, vigoureux […] » ; « il venait d’avoir vingt-six ans, également de grande taille, très brun, beau garçon au visage rond […] » p.75). Il rend Sévérine sa maîtresse et heureuse physiquement, il est un personnage très sociable et a de bonnes relations avec les personnes qui l’entourent. De plus, dans le milieu professionnel, c’est un homme qui est passionné par son travail (il est presque toujours dans sa locomotive),

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