Fiche complète de "Le Diable au corps"
Commentaire de texte : Fiche complète de "Le Diable au corps". Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gianluca Zanovello • 20 Juin 2017 • Commentaire de texte • 3 792 Mots (16 Pages) • 3 866 Vues
Le Diable au corps
Fiche de lecture
1 : Résumé de l’œuvre
Le Diable au corps est l’histoire d’un jeune homme, dont l’identité restera intentionnellement anonyme, âgé de quinze ans et caractérisé par un amour précaire, qui vivra une histoire d’amour marqué par la trahison et le libertinage.
C’est à F…. qu’est née cet adolescent ; la ville a été gardé également anonyme, jugé inutile à l’intrigue. Nous pouvons tout de même supposé qu’il s’agit de Saint-Maur-des-Fossés, ville où est née Radiguet lui même.
Dans la ville du narrateur, la guerre commençait peu à peu à montrer ses effets dévastateurs sur la mentalité des habitants de F…. et les premières crises se manifeste tel que celle d’une bonne, se suicidant en se jetant d’un toit. Cette scène semble être marqué par une certaine festivité mais elle n’évitera pas de marquer le narrateur, qui s’évanouira face à ce terrible spectacle. En suit des scènes de quotidienneté. Cette dernière sera rompue par une rencontre occasionnel, celle de la famille Grangier mais plus particulièrement Marthe, une jeune adulte âgé de dix-neuf ans. C’est le coup de foudre immédiat pour le narrateur qui, malgré le fait que Marthe soit déjà fiancé avec Jaques, un autre homme parti à la guerre, ne cessera de se rapprocher sentimentalement d’elle.
Il sera une première fois arrêté par les parents de la fille mais aussi par sa timidité et une deuxième fois par les parents de Jaques, ayant lui même obtenu une permission.
Ce sera occasionnellement que Marthe retrouvera le narrateur, le jeune homme décidera donc de ne pas allez à l’école sous l’invitation d’accompagner Marthe à faire ses courses, consistant principalement en le choix des meubles pour la chambre que partageront Marthe et Jaques. Ce sera pour le narrateur une première occasion d’imposer sa présence dans ce couple en influencent Marthe sur le choix des meubles.
Cette dernière refusera, sous l’empreinte du narrateur, décidera d’annuler son déjeuner avec ses parents pour passer plus de temps avec lui. Ceci représente pour lui une première victoire au sein de la guerre pour l’amour de Marthe.
Le jeune homme prendra alors la mauvaise habitude de ne pas allez en cours, accompagné de son meilleur ami, René ; cette décision lui fera ensuite prendre peur sous menace d’être exclus de son collège.
Suit un faire-part de mariage de la part de Marthe, ce qui ne fait qu’enrager le narrateur, pensant que son amour ne soit pas réciproque. Le contraire lui sera prouver lorsque, suite à une lettre ou elle s’inquiète de n’avoir pas eu de nouvelle et l’invitant donc chez elle, les deux s’embrasserons en s’avouant leur amour.
La naissance de cet amour coïncide avec la réception de multiple lettre de a part de Jaque qui, du front, envoie l’une après l’autre des démonstrations de passion envers Marthe. Cette dernière, face à ces deux amours, se désespérera et écrira de moins en moins à son marié. La mort de l’amour entre Marthe et Jaque représente donc la croissance de celui entre la jeune fille et le narrateur.
Ce dernier, désireux de revoir Marthe, met en place un subterfuge pour tromper sa famille et quitter sa maison au milieu de la nuit afin de rejoindre son amante avec laquelle il aura son premier rapport. Une dispute éclate ensuite entre le narrateur, la reprochant de son comportement, et Marthe, se retrouvant soumise au mot de ce dernier. Tout de même, ce reproche envers Marthe représente plutôt un reproche envers lui-même, se jugeant non-adepte à influencer d’une telle manière une jeune femme.
En rentrant chez lui, il est accueilli par ses parents, ayant tout les deux dévoilé son subterfuge. D’un côté, son père est plutôt fière de son fils et , au cours de l’histoire, prendra le rôle d’ange gardien face à sa mère, se méfiant de cette relation.
Les nuits qui suivent, le narrateur passe tout son temps avec Marthe jusqu’à la permission de Jaques, durant laquelle c’est installé une relation épistolaire non réciproque de la part de Marthe, qui n’hésite pas à écrire multiple lettre affirmant leur amour.
En suit René, réclamant une faveur selon laquelle, afin de vérifier la fidélité d’une jeune fille dont René est amoureux, le narrateur doit lui faire des avances. Ce dernier, premièrement timide face à ce service, se fait tirer par la femme et finis par tromper non seulement la confiance de René mais aussi son amour pour Marthe.
Un sentiment de remord commencera à envahir l’adolescent, mais celle ci n’est que pour l’amitié rompu ; au contraire, le narrateur n’a aucun remords sur ses actions envers Marthe et l’idée de trahison ne fait que croitre l’amour qu’il éprouve pour Marthe.
Au moment même, l’amour entre Marthe et Jaque commence à s’étouffer, la famille Grangier lui commence peu à peu à lui tourner le dos et, quand cette dernière décide de rentrer à la maison chez ses parents, la tristesse commence à contrôler le cœur de Jaque qui saupoudrera ses lettres de menace de suicide. Contre sa volonté mais ayant pêne pour ce dernier, le narrateur aide donc Marthe à écrire ses lettres afin de simuler l’amour inexistant de sa part.
La jeune femme fait ensuite face à un autre problème, le mépris de ses proches et de la population, en effet ses conversation se font de moins en moins fréquente et, refusant une quelque conque domestique, elle se fait jugé par sa famille mais plus particulièrement par ses beaux-parents, désormais, seul les commerçant se tiennent à converser avec elle, cependant, le narrateur lui défend de leur parler ce qui lui vaut une mauvaise réputation dans le quartier.
En suit une mauvais surprise : Mr. Marin, voisin d’en dessous de Marthe, face à son refus du couple, organisera un raout- surprise dans le but d’exposer publiquement l’amour du couple. Le narrateur prendra tout de même une longueur d’avance grâce à un de ses amis, fils de notable, un peu trop bavard. Le couple en sort donc indemne mais Mr. Marin se retrouve rabaisser par ses invité et ne souhaite que le pire pour ce deux amants.
L’amour prend donc de plus en plus empreinte sur le lecteur même s’il commence à douter sur le libertinage de leur couple et ressent peu à peu le tourment caractéristique de l’adultère, voulant Marthe que pour lui.
Cette dernière reçoit peu après une lettre de la part de Jaque, qui lui annonce sa maladie et lui demande de guetter son train sur le quai. Marthe, qui attend donc un ordre de la part du narrateur, se voit répondre pas un silence.
Ce
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