Exposé sur les mythes et légendes dans la littérature
Commentaire d'oeuvre : Exposé sur les mythes et légendes dans la littérature. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clém Gz • 12 Octobre 2017 • Commentaire d'oeuvre • 1 970 Mots (8 Pages) • 1 440 Vues
Mythes et légendes dans la littérature par Émilie C.
Introduction
Définitions
DIAPOSITIVE 1
Mythe:
DIAPOSITIVE 2
Légendes
Le mythe de la déesse Aphrodite / Vénus
DIAPOSITIVE 3
a) Résumé du mythe
Aphrodite est une déesse issue de la mythologie grecque, elle fait partie des douze dieux olympiens, née de l’écume suite à la mutilation d’Ouranos par Chronos.
Elle incarne la Beauté, l’Amour, le plaisir et la fertilité.
Quand elle parut dans l'Olympe tous les dieux, mais beaucoup moins les déesses, furent stupéfaits d'admiration : jamais une telle beauté n'avait été admirée: sa peau était de la blancheur du lait, ses cheveux comme une rivière d'or liquide, ses yeux étincelaient comme des étoiles, ses formes étaient parfaites et elle exhalait un parfum suave de fleur.
Dans le récit original de son mythe, Aphrodite est réputée pour ces mœurs volages, elle se marie à un homme vieux (donner son nom) et laid mais le trompe avec Arès, dieu de de la guerre.
Cet adultère sera mis en lumière et Aphrodite et son amant se verront humilié devant les Dieux de l’Olympe, prisonnier nus d’un filet magique. La vue du corps d’Aphrodite ravivera nombre des Olympiens et ne fera qu’accentuer le désir de chacun à son encontre.
Aphrodite entendra donc se venger de cette humiliation, soit en brisant les couples, soit en se laissant aller à des aventures multiples, soit en brisant les autres de désir.
(Là il faut évoquer la partie où elle tombe amoureuse du bébé et où sa brise sa vie, en n’oubliant pas de citer sa ceinture qui la rend irrésistible cf vidéo documentaire)
Le mythe d’Aphrodite comme celui d’autres Dieux fut réadapté par les Romains.
Aphrodite devient Vénus, déesse de l'amour, de la beauté, de la fertilité et de la mer, célébrée sous de multiples formes dans la Rome impériale.
Les fêtes de Vénus commençaient le premier jour du mois d'Avril, qui pour cela se nommait mensis Veneris. Les jeunes filles, couronnées de guirlandes de fleurs, faisaient des veillées pendant trois nuits consécutives puis elles se partageaient en plusieurs groupes qui se répandaient à travers la ville et dans les alentours puis se rassembler sous des cabanes ombragées de myrte et y former des choeurs.
DIAPOSITIVE 4
b) Réécriture picturale du mythe par Botticelli
On doit au mythe de Vénus l’un des tableaux les plus célèbre de la Renaissance italienne: La Naissance de Vénus de Botticelli.
Dans cette œuvre du XVème siècle, Sandro Botticelli illustre la Naissance d’Aphrodite, sa sortie de l’écume des mers.
Mais cette Vénus au centre de la toile, dépeinte avec ces atouts connus précédemment cité (peau de lait, chevelure dorée, courbes parfaites…) est tout de fois réécrite.
Botticelli nous la présente dans une posture beaucoup plus pudique et candide que ne le laisse entendre le mythe grec.
A droite une jeune femme tend en effet un voile à la déesse qui cachait déjà son sexe. Ses cheveux blonds sont le signe de la provocation sensuelle lorsqu’ils sont dénoués. Ils symbolisent les forces psychique de la divinité, sa volonté de rassembler par l’amour et son pouvoir, le blond est une couleur solaire.
Les quatre éléments sont représentés : l’Air du souffle de Zéphyr, sur la gauche du tableau, attisant le Feu de l’amour ; l’Eau de la mer est le lieu des transformations des naissances et de la vie jouant le rôle de purification du Désir. La Terre, symbole de la fonction maternelle, qui donne ou reprend la Vie est l’emblème de la Fécondité. Elle est représentée par la végétation. Et le Feu, élément de purification et de régénération.
Dans cette représentation Aphrodite reste belle et symbole de féminité et de grâce.
DIAPOSITIVE 5
c) Réécriture poètique du mythe par Arthur Rimbaud
Arthur Rimbaud renverse cette esthétique de la beauté dans son poème Vénus anadyomène où il caricature cette Vénus sous les traits d'une horrible femme.
Dans ce poème, la Vénus, anadyomène, s'extirpe de sa baignoire.
LECTURE ANNEXE 1
Définition d’un sonnet: Forme de poème composé de quatorze vers disposé en quatre strophes: deux quatrains et deux tercets, généralement a rimes embrassées dans les quatrains.
Rappelons que anadyomène signifie: qui sort de l’eau
Dans ce sonnet, Rimbaud minimise cette image en choisissant de la faire « tenter » de sortir d’une « vieille baignoire » vers 3, comparée à un « cercueil de fer blanc » v.1. Cela n’a rien à voir avec la beauté, la grandeur et le pourvoir de la mer tel qu’on le ressens dans le mythe originel et dans le tableau de Botticelli.
La Vénus est décrite avec le champs lexiqual de la laideur: « mal ravaudés » v.4, « horrible » v.10, « hideusement » v.14.
Rimbaud la qualifie également de « lente et bête » ce qui est tout le contraire du mythe de beauté et de désir initial. Il en dresse un portrait dépréciatif.
Il caricature la déesse, l’affublant de « cheveux bruns » v.2, puis utilisant des adjectifs pour illustrer sa forte corpulence qui n’a rien à voir avec les courbes de rêves de la Vénus de Botticelli: « col gras » « larges omoplates » v.5, « rondeurs » v.7, « graisse » v.8, « large croupe » v.13.
L’allitération en S du deuxième quatrains illustre par la sonorité le flétrissement de cette Vénus.
Rimbaud animalise cette femme: « bête » v.3, « échine » v.9 et « croupe » v.13. Il brise le symbole de candeur que l’on retrouvait dans le tableau de Botticelli avec le tatouage « Clara Vénus » v.11.
A la fin de son sonnet, le poète entèrent
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