Etude Baudelaire Les Fleurs du Mal
Fiche : Etude Baudelaire Les Fleurs du Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Riham9 • 28 Avril 2021 • Fiche • 813 Mots (4 Pages) • 443 Vues
Le mot « Spleen » ce terme anglais désigne la rate, cette rate déverse un fluide dans le corps humain déclenchant la mélancolie, c’est une forme extrême de la dépression.
Ce titre constitue en effet une antithèse car le titre se constitue d’un mot péjoratif Spleen qui évoque la tristesse et l’ennuie et le mot mélioratif Idéal qui représente la perfection, le modèle absolu.
Les causes de la tristesse du poète sont : un sentiment de malaise physique et morale, mort, jour d’hiver glaciale et pluvieux le rendent triste, les souvenirs, angoisse, l’ennuie.
Le poème « Bénédiction » donne une vison assez péjorative du poète, être poète semble être une malédiction avant tout : « Maudite soit la nuit […] Où mon ventre a conçu mon expiation ! » (vers 7 à 8), « Sa mère épouvantée et pleine de blasphèmes » (vers 3) L’enfant est marquée dès le naissance par cette malédiction que ses parents son contraint d’accepter. Le poète est rejeté, et vivra dans la souffrance et la tristesse. Le poète est vu comme un fou dont sa famille a honte.
Dans le poème « Fonction du poète » l’auteur Victor Hugo décrit aussi le poète mais cette fois c’est une description très méliorative (« Ses rêves, toujours pleins d'amour » (vers 22), « Il rayonne ! Il jette sa flamme » (vers 51)).
Dans le poème de « l’Albatros », le poète est représenté par l’oiseau, (« Le Poète est semblable au prince des nuées. (vers 13)) il est à exclu de la société (« Exilé sur le sol » (vers 15)), incompris et souffre de la solitude.
Dans le poème «élévation », le poète
Dans le poème « Le mauvais moine », le poète
Dans le poème « La beauté », le poète est représenté comme un être impuissant face à la beauté.
Dans « Correspondances », le poète suggère différentes sensations, pour cela il utilise plusieurs métaphores et comparaisons :« Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants » (vers 9), « Doux comme les hautbois » (vers10), « verts comme les prairies » (vers 10), Le poète met en avant ici l’odorat « parfums », le toucher « frais, doux » ainsi que la vue « verts ». Ce phénomène s’appelle
la synesthésie, la description de la nature repose sur la mobilisation des sens.
L’élément qui détermine toute la vie du poète est le temps, « Ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie » (vers 12), on remarque qu’il rend la vie du poète sombre puisqu’il exprime la souffrance et le désespoir dans ce vers, le temps est assimilé à un monstre.
On retrouve ce thème dans le poème de « L’Horloge », « Souviens-toi que le Temps est un joueur avide » (vers 17), et dans le poème « Chant d’automne », « bientôt, trop court, déjà, éphémère » (vers 1 à 23). On remarque le champ lexical du temps et de la durée.
La muse est l'inspiration poétique, souvent évoquée sous les traits d'une femme.
Dans la « muse malade », Baudelaire représente la muse comme une muse cauchemardesque. « Tes yeux creux sont peuplés de visions nocturnes » (vers 2), « La folie et l’horreur » (vers
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