"Et la mer et l'amour" de Pierre de Marbeuf auteur du XIXe ( Recueil des vers )
Chronologie : "Et la mer et l'amour" de Pierre de Marbeuf auteur du XIXe ( Recueil des vers ). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar maxmor42 • 14 Octobre 2015 • Chronologie • 1 400 Mots (6 Pages) • 2 801 Vues
"Et la mer et l'amour" de Pierre de Marbeuf auteur du XIXe ( Recueil des vers )
Ce qui m'a beaucoup plu dans ce poeme c'est sa sonoritée. En effet ce sonnet baroque de Pierre Marbeuf compare l'amour à la mer. Ce Sonnet a une musicalité particulière créé par les allitérations et le champs léxical de l'amour et de la mer. Cette musicalité met en avant la mer qui sort donc de la banalité. Ce sonnet met donc en perspective l'eau et l'amour deux choses incésissables.
Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère, et l'amour est amer,
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer,
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau,
Mais l'eau contre ce feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux,
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
"Marie, qui voudrait" de Pierre Ronsard auteur du XVIe ( Continuation des Amours )
J'ai choisi ce poème pour la dimension philosophique qu'il offre, dans son poème en Alexandrin, Ronsard part d'une anagramme sur le prénom Marie, pour à travers l'incitation d'aimer nous révèle un axe sur la conception philosophique d'aimer inspirer de l'antiquité ( venus). Ce poème est donc savant malgré une aparance simple.
Marie, qui voudrait votre beau nom tourner,
Il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie,
Faites cela vers moi dont votre nom vous prie,
Votre amour ne se peut en meilleur lieu donner ;
S'il vous plaît pour jamais un plaisir démener,
Aimez-moi, nous prendrons les plaisirs de la vie,
Pendus l'un l'autre au col, et jamais nulle envie
D'aimer en autre lieu ne nous pourra mener.
Si faut il bien aimer au monde quelque chose :
Celui qui n'aime point, celui-là se propose
Une vie de Scythe, et ses jours veut passer
Sans goûter la douceur des douceurs la meilleure.
É, qu'est-il rien de doux sans Vénus ? Las ! à l'heure
Que je n'aimerai point puissé-je trépasser !
"Il pleure dans mon coeur" de Paul Verlaine auteur du XIX ( Romances sans paroles )
Dans ce poème en hexasylabe nous verons la mélancolie de Verlaine après avoir rompu avec sa femme. Ce poème est simple et Mélodique. La mélodie est due à la reprise de même thermes et sonorités, qui envoute le lecteur et le sensibilise. Ce poème est pour moi une oeuvre majeure de Verlaine et du XIX.
Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un coeur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon coeur a tant de peine !
"sonnet 58" de William Shakespeare auteur Britannique du XVIe
Ce sonnet apporte de la diversité à l'anthologie écrit par Shakespeare au XVIe siecle. Le poète accepte le droit du jeune homme d'être libre, mais il faut voir l'opposé des mots pour comprendre réellement. Il faut donner de l'amour pour en recevoir mais la norme d'amour que l'orateur est trop élevé ce qui implique l'abnégation. Il fera de son mieux pour éviter la censure de la jeunesse.( En vain )
That god forbid, that made me first your slave,
I should in thought control your times of pleasure,
Or at your hand the account of hours to crave,
Being your vassal, bound to stay your leisure!
O! let me suffer, being at your beck,
The imprison'd absence of your liberty;
And patience, tame to sufferance, bide each check,
Without accusing you of injury.
Be where you list, your charter is so strong
That you yourself may privilege your time
To what you will; to you it doth belong
Yourself to pardon of self-doing crime.
I am to wait, though waiting so be hell,
Not blame your pleasure be it ill or well.
Traduction :
Que Dieu, qui tout d’abord me fit votre serf, me garde de contrôler même
par la pensée vos heures de plaisir, ou d’implorer de vous le compte de
vos moments ! ne suis-je pas votre vassal, tenu d’attendre votre loisir ?
Oh ! puissé-je, soumis à un signe de vous, supporter la prison d’absence
que me fait votre liberté ! Puisse ma patience, apprivoisée à la souffrance,
subir chaque contretemps sans vous accuser d’un tort !
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