Embrassons-nous, Folleville!, Eugene Labiche
Dissertation : Embrassons-nous, Folleville!, Eugene Labiche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emma vlog • 12 Mars 2017 • Dissertation • 547 Mots (3 Pages) • 1 133 Vues
Commentaire :
Cette pièce de théâtre « Embrassons-nous, Folleville ! » est une pièce écrite en 1850 par Eugene Labiche ainsi que August Lefranc, des auteurs appartenant la bourgeoisie. Il s’agit d’une comédie dont le but est de se moquer de l’aristocratie ayant eu lieu a l’époque de Louis XV. Dans cette première scène, le spectateur découvre le personnage principal Folleville, qui se trouve dans une situation délicate car celui- ci est contraint de se marié a la fille de Manicamp, Berthe, bien qu’il souhaiterait épousé Aloise, sa promise cousine. Cependant, Folleville à du mal à le faire comprendre a Manicamp car a chaque fois qu’il essaye, celui-ci l’interrompe et lui montre toute son affection d’où le titre « Embrassons-nous Folleville ! » Folleville se sent donc pris au piège, mais, est bien déterminé à annoncer qu’il ne souhaite pas se marié a Berthe… Dans un premier temps nous verrons que ces deux scènes ont une fonction informative, ensuite nous verrons les procédés qu’utilisent les auteurs afin de rendre le début de cette pièce plaisant.
I) Fonction informative des scènes.
Dès la didascalie de la ligne 1 à 5 nous retrouvons le cadre spatio-temporel puisque le salon où se déroule la scène est décrit comme étant « un salon Louis XV » (l1). Le décor est ensuite décrit, citons « cheminée », « deux vases de porcelaine » (l4) « chaises, fauteuils » (l 5). De là, nous pouvons déduire qu’il s’agit d’un salon appartenant a un riche propriétaire, sans doute appartenant a la grande aristocratie française de cette époque. De plus l’intrigue est mise en place des les premières lignes puisque dans le monologue de Folleville, celui-ci explique sa contrainte a se marié a la fille de Manicamp, Berthe, malgré son désaccord incompris. En effet, Manicamp veut par tous les moyens les unir, bien que Folleville soit déjà promis à sa cousine Aloise, qu’il semble aimer. Nous devinons et comprenons de là le caractère des personnages. En effet, Folleville semble être un jeune homme timide puisqu’il n’ose pas avouer son désaccord a Manicamp malgré sa détermination « Allons c’est décidé, il faut que j’en finisse aujourd’hui », Folleville semble prendre son courage a deux main afin de dire la vérité au marquis de Manicamp. Quant à celui- ci, il semble être vif et enthousiaste et cela se remarque dès le commencement du dialogue avec Folleville à la scène 2, « Où est-il ? Où est-il ? Ah ! Vous voilà ! Mon cher Folleville…mon bon Folleville ! » Manicamp semble en effet porter une grande affection ainsi qu’admiration pour Folleville, notamment avec l’emploi de l’adjectif « bon ». Folleville quant a lui semble exaspéré par cette situation « Voilà que ca commence ». Manicamp continue de montrer son affection à Folleville tout au long du dialogue « Embrassons-nous Folleville ! » Manicamp est attaché a Folleville et nous comprenons pourquoi cela empeche le timide Folleville de lui annoncer que le mariage avec sa fille, Berthe, est impossible. Cela a un effet répétitif et a la fois amusant, et nous pouvons en conclure qu’il s’agit bien une comédie car bien que la situation dans laquelle se trouve Folleville est embarrassante, cela porte un coté drôle et amusant car a chaque fois que celui-ci prend la parole
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