Étude de la pièce de théâtre Embrassons-Nous, Folleville! D'Eugène Labiche
Dissertations Gratuits : Étude de la pièce de théâtre Embrassons-Nous, Folleville! D'Eugène Labiche. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar noemiemoyis • 18 Février 2013 • 968 Mots (4 Pages) • 3 981 Vues
Embrassons-nous Folleville ! est une scène de théâtre comique extrait d’une comédie écrite par E. Labiche et A.lefranc présentée en 1850. Les auteurs appartiennent à la grande bourgeoisie et c’est l’époque où celle-ci est prospère, à la recherche des plaisirs et des intrigues. La pièce critique avec humour l’aristocratie de l’époque de Louis XV. Cette pièce appartient au mouvement de la fin du Romantisme.
Les scènes 1 et début de la scène 2 présentent un jeune homme timide Folleville contraint de se marier avec la fille d’un marquis Manicamp. Mais il ne peut se marier avec Berthe car il doit épouser Aloïse, sa cousine. Jusque là Folleville n’a pas pu lui dire que c’est impossible car à chaque fois qu’il essaie, le marquis lui montre toute son affection avec des « embrassons-nous ! » et il se sent pris au piège.
En quoi cet extrait est-il comique ? Pour cela nous montrerons premièrement que ces deux scènes ont une fonction informative, qui situent le cadre, les personnages et l’intrigue. Puis dans une seconde partie, nous donnerons tous les procédés qui rendent ce texte plaisant.
I- Fonction informative des scènes.
1.- • Cadre spatio-temporel : didascalie de 5 lignes qui situe la scène dans « Un salon Louis XV », on en déduit déjà que la pièce se situe à l’époque du règne de Louis XV (1710-1774). L’auteur décrit le salon dans un cadre parfait, les éléments du décor sont importants (vases en porcelaine, fauteuils, cheminée) car ils montrent la richesse du propriétaire, marquis de la grande aristocratie française.
• L’intrigue : elle est décrite dans la scène 1 dans le long monologue de Folleville. Le marquis de Manicamp veut par tous les moyens imposer le mariage de sa fille Berthe à Folleville. La situation est compliquée parce que Folleville est déjà promis à sa cousine Aloïse.
• Les personnages : Folleville, un chevalier, noble également, apparaît comme un personnage timide et passif, qui ne sait pas comment dire « non » au marquis. Toute la scène 1 est un long monologue de Folleville qui tente de prendre son courage à deux mains pour s’opposer au mariage que veut lui imposer le marquis. Au début du monologue, il crie « à la cantonade » pour se donner du courage « Prévenez M. le marquis de Manicamp que le chevalier de Folleville l’attend au salon ». Cependant, vers la fin du monologue, on voit que Folleville manque d’assurance « Alors j’hésite, je remets au lendemain, les jours se passent […] ».
Au contraire Manicamp est un homme d’autorité et de caractère à qui personne ne peut s’opposer.
2.- • Enjeux : dans la scène 1, on pense que Folleville va réussir à dire la vérité à Manicamp et s’imposer face à lui. Et dans la scène 2, on voit qu’il n’est pas de taille, qu’il a encore perdu devant le marquis « Folleville : Croyez, marquis, que c’est après avoir mûrement réfléchi… Manicamp : Ce bon Folleville !... ce cher Folleville ! Embrassons-nous, Folleville ! […] »
• Registre : cette scène est comique.
3.- • genre de l’œuvre : c’est une pièce de théâtre qui a pour but de représenter le ridicule des caractères de l’aristocratie du XVIII siècle. L’auteur se moque de la société de l’époque et cette situation
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